Line-up sur cet Album
- Evan Seinfeld – Chant, guitares
- Rusty Coones – Guitares
- Tony Campos – Basse
- Dustin Schoenhofer – Batterie
Style:
MetalDate de sortie:
31 juillet 2012Label:
Nineton / MembranNote du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 7/10
Plutôt originale, la genèse du groupe Attika 7 dans la mesure où Rusty Coones, meilleur ami du chanteur Evan Seinfeld (chanteur de Biohazard), a composé tous les titres de ce « Blood of my enemies » lors de ses sept années de détention pour une histoire de trafic de drogue. Sept années passées à la prison d’Attica de New York, voilà l’origine du nom de ce groupe formé autour donc de ce Hell’s Angel à la guitare, de Seinfeld au chant, du bassiste Tony Campos (entre autres Soulfly, depuis parti et remplacé par Scott Reeder, ex-Kyuss) et du batteur Tommy Holt pour pratiquer un metal hybride à classer entre Pantera et des groupes beaucoup plus stoner.
Pour les plus grands amateurs de bécanes, Tusty Coones est également le propriétaire de l’entreprise « Illusion cycles », remarquée par le producteur Kurt Sutter suffisamment convaincu par son travail que Coones s’est vu offrir de construire un Charity Custom pour une vente aux enchères au bénéfice de la Wounded Warriors Foundation. Fox Network en a réalisé un documentaire sur la construction de l’engin qui a duré deux semaines et, une fois terminé, l’a présenté à la fondation. On retrouve ce petit film de 15 minutes dans les extras du coffret DVD de la troisième saison de la série « Sons of Anarchy », série dans laquelle le guitariste joue également.
Dès l’intro, l’univers très « Sons of anarchy » est planté : bruits d’orages, de cloches et de … Harley Davidson, la musique peut démarrer. Sorte de mix mid tempo entre Black Sabbath et Pantera combinés avec la lourdeur du stoner à la Electric Wizard, le tout sous des sonorités modernes (je n’ai pas dit « néo » !). Et ne nous leurrons pas, malgré la présence de Seinfeld au chant, on est aux antipodes du hardcore en général et de Biohazard en particulier. Là, on parle de gros heavy metal bien américain, avec sa basse bien mise en avant, musique parfaite pour sillonner les routes, que ce soit en bagnole ou en moto.
Avec Seinfeld, Attika 7 s’est trouvé le chanteur rêvé pour une musique de cette trempe tant son timbre colle à la musique proposée. On n’aura pas besoin de s’écouter ce « Blood of my enemies » un grand nombre de fois pour chanter en boucle les refrains accrocheurs de l’album. D’une puissance intrinsèque réelle malgré ce côté posé, prouvant que le groupe en a sous la semelle, ce quasi « super groupe » propose treize titres pour autant de hits potentiels : « Devil’s daughter » et son riff entêtant, « Greed and power » plus nerveux, « Lockdown » aux riffs limites thrash, « Serial killer » et son refrain accrocheur, « No redemption » et sa basse vrombissante, « Blood of my enemies » et sa violence contenue, le vicieux et plus lourd « Dying slowly » ou le dernier titre « War » pour un final en beauté.
Basse vrombissante, riffs gras aux limites du stoner, titres suffisamment accrocheurs pour rester attentifs tout le long de l’album, « Blood of my enemies » se veut être un bon cru pour le genre et se laisse écouter plusieurs fois d’affilée sans déplaisir ni sensation rébarbative.
Conseillé !
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