Line-up sur cet Album
Johannes Eckerstrom : Chant Jonas Jarlsby : Guitare John Alfredsonn : Batterie Henrik Sandelin : Basse Tim Ohrstrom : Guitare Guest : Corey Taylor : Sifflements
Style:
Death Melodique, Heavy, Groove, entre autres…Date de sortie:
08 aout 2020Label:
Century Media RecordsNote du SoilChroniqueur (Jaymz) : 8,5/10
Ce nouvel et très attendu opus arrive deux ans après le très bon Avatar Country, concept album délirant autour d’un pays imaginaire et des tribulations de son roi, Jonas Jarlsby, guitariste et membre fondateur du combo.
Comme annoncé récemment par Johannes Eckerström, chanteur et figure de proue du groupe, le roi s’en est retourné dans son pays : cela sera donc la fin de la parenthèse « Avatar Country » et un revirement vers un concept plus sombre, avec comme fil rouge l’évolution et les relations entre l’homme et la machine.
Les fans de la première heure vont être ravis car ce « chasseur cueilleur » est certainement l’album le plus rentre dedans des suédois depuis 10 ans. La preuve en est le premier single « Silence in the Age of Apes », qu’on prend telle une mandale dans la tronche, avec sa rythmique martiale et le growl de Johannes.
Dans le même style, « When all but Force has Failed» est bougrement efficace en à peine trois minutes, BIM !
Pour les amateurs d’ambiance lourde, le Rammstein-ien « Colossus » vous comblera avec une section rythmique pachydermique et une ambiance aussi nauséabonde que son clip et un terrible refrain en forme d’appel au secours. Un des moments forts de l’album pour sûr. Et que dire de « Justice » où là encore, le refrain tout en douceur fait mouche, alors que le reste écrase tout sur son passage, avant que le solo ne vienne ouvrir cette mer de nuages noirs qui menacent de nous étouffer. Clairement une formule qu’Avatar affectionne et maitrise parfaitement depuis Hail the Apocalypse et on la retrouve encore sur « Child » avec ce chant de fête foraine improbable sur les couplets, qui me rappelle « Puppet Show ».
Car Avatar ne sera pas Avatar sans une prise de risque permanente et sans avoir peur d’enchaîner les contre pieds : « Scream until You wake » nous ramène vers le Heavy Metal d’ »Avatar Country », ode aux Priest et autres Maiden. Avec encore un refrain absolument imparable. Autre décalage avec « Wormhole », qui conclut l’album façon Gojra je trouve ou « Gun » ballade au piano, où Johannes Eckerström nous bluffe une fois de plus avec la qualité de sa voix.
Et je terminerai ma chronique en vous proposant le prochain tube intersidéral en live qui est « A secret door » un morceau incroyable dont les suédois ont le secret, avec Corey Taylor en guest au … sifflement et surtout son enchainement gros riff / couplet tranquillou / pré refrain crié & la montée du refrain avec cette batterie démentielle et ces « Before we land ! » Carrément addictif – un truc de ouf – à ranger à côté des « The eagle has landed », « Paint me Red » & autres « Let it Burn ».
Vous l’aurez compris, Avatar revient très fort après son ode au Heavy Metal dans Avatar Country et propose ici un album au moins aussi puissant que le chef d’œuvre Hail the Apocalypse. A écouter d’urgence et en boucle !
Titres Phares: « A secret door », « Colossus », « Justice », « Scream until you wake ».
Tracklist:
1. Silence in the age of Apes (4:21)
2. Colossus (4:01)
3. A secret Door (6:06)
4. God of sick dreams (3:57)
5. Scream until you wake (4:10)
6. Child (5:33)
7. Justice (4:41)
8. Gun (4:31)
9. When all but Force has failed (2:48)
10. Wormhole (5:20)
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