Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

J’avais donc découvert les Espagnols d’Aversio Humanitatis en 2017 grâce à leur précédent EP « Longing for the Untold » et j’en avais fait alors une chronique assez élogieuse. Une signature chez Debemur Morti Productions plus loin, revoilà donc le trio qui vient nous présenter son deuxième album : « Behold the Silent Dwellers. »

On se doute bien que lorsqu’un deal est passé avec un label aussi prestigieux, c’est que le groupe envoie du lourd. A ce titre, le black metal pratiqué par les Madrilènes est assez exceptionnel. Au niveau du son et de l’ambiance, très urbaine, il me fait clairement penser à l’école française, alors que le chant, qui n’hésite pas à descendre dans les growls, confère une légère touche death à l’ensemble.

Ce que j’apprécie particulièrement dans cette formation, c’est qu’elle a le talent pour marier des influences black traditionnelles (le groupe est souvent comparé à Mgla) à des sonorités plus modernes où puissance n’est pas un vain mot, cela étant grandement redevable au jeu de batterie très efficace de J, qui sait s’adapter à tous les tempos.

Clairement, avec ce « Behold the Silent Dwellers », les Espagnols sortent du lot et dépassent la concurrence de la tête et des épaules. Six titres et trente-cinq minutes à ne pas manquer.

Tracklist :
01 : The Weaver of Tendons
02 : The Presence in the Mist
03 : The Sculptor of Thoughts
04 : The Wanderer of Abstract Paths
05 : The Watcher in the Walls
06 : The Scribe of Dust

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