Line-up sur cet Album
Necrovomiterror - Chant, Guitare R.R. Bastard - Batterie Angel Trosomaranus - Guitares Speednecromancer - Basse
Style:
Speed/Thrash metalDate de sortie:
24 Décembre 2009Label:
High Roller RecordsNote du Soilchroniqueur (Metalfreak):
7 / 10
Amoureux sectaires des musiques complexes, du neo le plus novateur, du prog le plus démonstratif, du gothique le plus larmoyant, vous pouvez de suite arrêter de lire cette chronique, elle n’est définitivement pas pour vous.
Chercher le moindre soupçon d’originalité chez Baphomet’s Blood revient à vouloir absolument déceler une once d’intelligence chez un participant de Secret Story. Autant dire mission impossible.
Voilà un groupe qui essaie non sans succès de nous ressortir tous les clichés du genre d’il y a vingt-cinq ans : des textes parlant de sexe, de Satan, d’alcool, de sang… ; un look tout en jean/t-shirt avec les vestes à patches, les bracelets cloutés et les ceintures à cartouchières ; et la pochette de l’album toute droite sortie d’une séance photo promo comme on les faisait il y a des lustres de ça.
Bref, tout est dans un kitsch eighties totalement assumé.
« Metal damnation » est le troisième album pour ce quatuor italien fondé en 2003 et propose huit titres de speed/thrash aux tempos aussi relevés que leur musique s’avère rafraîchissante pour tous ceux qui ont adoré en leur temps des groupes comme un Tank – avec qui Baphomet’s Blood a partagé la scène du « Revenge of True Metal » festival cette année – qu’ils auraient survitaminé. La voix du chanteur n’est d’ailleurs pas sans rappeler le timbre d’Algy Ward.
De l’aveu même du sympatique guitariste/chanteur Necrovomiterror, qui à coup sûr gagnera cette année le trophée du pseudonyme le plus improbable, « Metal damnation » s’avère être plus speed et heavy que le prédécesseur « Second strike », à situer entre le heavy/speed d’un Tank ou d’un Motörhead et le thrash d’un Darkness.
Le très speed « Evilbringer » est incontestablement la baffe de l’album, le très Motörheadien « The Iron Bonehead » passe comme une lettre à la poste, titre sur lequel le chanteur se prend presque pour Lemmy sans pour autant vraiment le plagier et on s’aperçoit, à la fin des 38 minutes que constituent les huit titres de cet album, qu’on a envie de se le repasser aussi sec.
A noter une reprise bonifiée du mythique groupe belge Killer avec « Ready for Hell » qui mettra tout le monde d’accord : clairement, ce « Metal Damnation » est un parfait hommage à un speed/thrash définitivement réservé aux plus nostalgiques de nos thrashers.
Sinon, pour la nouveauté, circulez, y a certes rien à voir… Mais il y a tout à écouter !
Metalfreak
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