Line-up sur cet Album
- Bill Morgan - Guitares, Chœurs
- Chris Beesley - Chant
- George Delinicolis - Batterie
- Alex Giorgino - Basse
- Guest : Shaun "Commander Vanik" Vanek - Guitares + Choeurs sur 9
Style:
Black/Thrash MetalDate de sortie:
30 Avril 2019Label:
Evil Spell Records/UndercoverNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Quand on tombe sur un groupe qui regroupe à lui tout seul tous les poncifs d’un Black/Thrash Metal aussi cru, on saute dessus !
Bastardizer, qu’on se le dise, a du bien écouté les Darkthrone, Aura Noir, Deathhammer, Midnight, Bathory, Bülldozer ou Venom pour nous revomir si bien ces influences, avec un bon vieux côté Motörhead au passage. Donc oui, les amateurs de Speed Metal, NWOBHM et de tout ce qui se faisait en Metal bien sombre et evil dans les mid eighties vont se secouer la crinière et dépoussiérer les bracelets cloutés sur le deuxième album des Australiens de Bastardizer.
Évidemment, avec un nom pareil, le quatuor formé en 2013 et déjà fort d’une démo (Demo(n)s unleashed, 2013), d’un album (Enforcers of Evil, 2014) et de deux splits (2015 et 2016) avant ce Dawn of Destruction sorti initialement en septembre 2018, on n’allait pas s’attendre à autre chose qu’à un bon vieux Speed/Thrash Metal teinté de Black avec un gros penchant tant pour le rock n’ roll que pour ce qui a fait le bonheur des fans de Tank, Warfare ou toute cette tripotée de groupes de Speed Metal de l’époque.
Riffs rapides au programme, chant façon Athenar (Midnight), une basse omniprésente, du speed en grande majorité, du mid tempo méchamment ravageur de temps en temps… Tous les ingrédients sont là pour affoler les speedfreaks, avec sa production très roots histoire de bien enfoncer le clou dans le bracelet, avec un Chris Beesley vomissant sa bile sur des lyrics aux thématiques sur le satanisme, la mort, le mal, la damnation, les femmes, l’alcool et bien sur le sexe !
Et surtout qui n’hésitent pas à y aller de son petit hommage à Lemmy avec un « Whiskey ‘til Death » et son intro à la “Iron Fist”… En même temps, quand on s’appelle Bastardizer, d’entrée, on s’attend à ce l’esprit de la tête de moteur plane un peu partout.
Bref, et histoire de boucler la boucle, un petit guest en la personne de Shaun « Commander Vanik » Vanek, spécialiste es-Metal old school dont le premier album a été chroniqué en ces pages (http://www.soilchronicles.fr/chroniques/vanik-vanik) sur un « Midnight in Hell » bien méchant tout comme il faut !
C’est l’heure de Bastardizer tout ce qui bouge, qu’on vous dit !
Tracklist :
1. Dawn of Domination (Instrumental) (1:42)
2. A Dose of Vengeance (2:35)
3. Crimson Trenches (3:15)
4. Death Cult (5:48)
5. Demons unleashed (4:07)
6. Whiskey ’til Death (3:24)
7. Up the Ante (3:37)
8. Hellions of the Oath (5:19)
9. Midnight in Hell (3:54)
10. Mongrels’ Wrath/The depraved Nazarene Whore (4:16)
11. Unholy Allegiance (4:04)
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