Line-up sur cet Album
Adalbjörn Tryggvason – Chant, Guitares, Basse / Birgir Jónsson – Batterie. Guests : Marc Grewe – Chant sur 2 / Alan Averill – Chant sur 6 / Ásgeir Trausti et Júlli T og Siggi Hjálmur – Choeurs sur 7 / Ragnar Zolberg – Guitares sur 1 et 4 / Þráinn Árni Baldvinsson – Guitares sur 1 et 2 / Flosi Þorgeirsson – Solo de basse sur 1.
Style:
Crust / PunkDate de sortie:
29 octobre 2021Label:
Season Of MistNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Il y a quelques semaines, je recevais un lien YouTube d’une vidéo de Bastarður, sans trop chercher à savoir de qui il s’agissait. Petite précision, j’ai une certaine tendresse pour l’Islande, pour plusieurs raisons qui me sont personnelles, mais c’est ainsi : c’est aussi la raison pour laquelle je m’étais penché d’assez près sur tout ce qui a trait à ce pays, à commencer par ses artistes, que ce soient Emilíana Torrini, la divine Björk Guðmundsdóttir que je suis depuis The Sugarcubes, Sigur Rós, Skálmöld, Svartidaudi, The Vintage Caravan… ou bien sûr Sólstafir ! Justement, ces derniers, découverts pour ma part sur le tard avec « Svartir sandar » (2011), c’est vraiment lors du Hellfest 2014 sur la Temple que je les ai adorés en prenant une des plus grosses claques de ces trois jours.
Et lors de l’écoute furtive de ce premier titre proposé par Season Of Mist, j’avais de suite tilté sur ce chant : en effet, Bastarður est le projet d’Adalbjörn Tryggvason, chanteur / guitariste de Sólstafir qui a décidé en 2018 d’écrire du bon vieux death metal à la façon des vieux Entombed en incorporant du bon crust / punk aux influences de Napalm Death, Terrorizer, Disfear et aussi Motörhead !
C’est ainsi qu’on se retrouve avec huit titres pour 28 minutes d’une musique très crue, qui sonne comme une excellente mixture entre les groupes cités plus haut et le groupe principal d’Adalbjörn Tryggvason, au chant si caractéristique, un rien plus torturé, et qui s’occupe, outre de la guitare, de la basse et se voit accompagné pour ce faire de Birgir Jónsson du groupe de heavy metal Dimma à la batterie.
Et, musicalement, en effet, c’est du bon vieux death metal bien crust, mâtiné de forts relents de punk, le tout bien crasseux et particulièrement énervé, avec quelques intonations propres à Sólstafir. On imagine aisément Bastarður comme son rejeton bâtard et torturé tant on retrouve toutes ces influences grossièrement accumulées pour un rendu pour le moins efficace.
Et, tant qu’à faire, au milieu de ces déflagrations sonores, on retrouve quelques Guest bien sympathiques comme le hurleur en chef de Morgoth, Marc Grewe, sur le très Entombed “Neonlight blitzkrieg” ou le chanteur Alan Averill (Dead Sovereign, Primordial, Twilight Of The Gods) poussant sa gueulante sur le très punk “Black flag fools” et co-auteur des paroles de deux titres. Ce sont également quelques musiciens qui font leur apparition comme les guitaristes Ragnar Sólberg Rafnsson (Sign, Isafjørd, ex-Pain Of Salvation) et Þráinn Árni Baldvinsson (Skálmöld) pour quelques solos remarquables – et remarqués – ou le bassiste Flosi Þorgeirsson pour un solo de basse sur le premier titre “Viral tumor”.
Clairement, cet album est l’occasion pour Adalbjörn Tryggvason d’un beau retour aux sources, lui qui jouait à ses débuts dans un groupe de punk nommé Bölvun : il est d’ailleurs à noter que le titre “Afturhalds Kommatittir” vient de cette époque.
Bref, un pur moment de crust / punk bien cradingue en guise d’hommage personnel à Entombed et Motörhead, à réserver surtout à ceux qui ont pas mal de folie entre les oreilles !
Tracklist :
1. Viral Tumor (3:37)
2. Neonlight Blitzkrieg (4:20)
3. Satan’s Loss of Son (3:21)
4. Burn (3:30)
5. The Whispering Beast (3:41)
6. Black Flag Fools (2:38)
7. Afturhalds Kommatittir (2:53)
8. Rise Up (4:20)
Laissez un commentaire