Line-up sur cet Album
- Giorgio Trombino : Guitare, basse
- Mario Musumeci : Chant
- Paul Bicipitus : Batterie
Style:
Death MetalDate de sortie:
29 avril 2021Label:
Everlasting Spew RecordsNote du SoilChroniqueur (Antirouille): 8 /10
Chaque sortie d’ Everlasting Spew Records est à observer de très près et celle-ci ne fait pas exception. Becerus nous vient de Palerme, créé par Mario Musumeci également chanteur dans le groupe de death metal / grindcore Balatonizer et par le guitariste Giorgio Trombino qui chante et joue de tout (sauf la batterie) dans le très bon groupe de doom death metal Assumption, dont j’ai pris un très grand plaisir à chroniquer leur album Absconditus en ces pages. Ils sont rejoints dans ce projet par le batteur Paul Bicipitus.
Nos deux siciliens n’ont pas perdu de temps et sortent rapidement un premier album qui pue à plein pif la vase des marécages de Tampa. Nos deux compères nous distillent dix titres d’un death metal US des années 90 pour 25 minutes. Les influences sont clairement tournées vers Cannibal Corpse, avec une légère dose de Deicide et un soupson d’ Obituary, entre autres. Avec tout ça, on peut s’attendre à du bien gras.
Homo Homini Brutus nous propose un death metal old school solide, aux riffs massifs, aux mélodies tortueuses avec ses soli courts et grinçants. Les 25 minutes de brutalité sont accrocheuses et exempt de redondance, ce qui n’est pas évident quand on cherche à dépoussiérer le registre. Car soyons clair, Becerus n’invente rien, ne révolutionne rien mais met tellement de passion dans leur jeu qu’ils sont capable d’hypnotiser les puristes du style pour les mener dans les âges d’or du death metal.
Becerus pourrait être un de ces groupes de néandertaliens metalleux si les instruments avaient existés en ce temps-là. Et l’électricité bien sûr. Voilà, après le viking metal, voici le neandertal metal, ce qui, je pense, va faire sourire mon collègue au doux parfum de jasmin Quantum. J’imagine très bien Becerus chanter dans une grotte surtout quand on sait que notre chanteur ne dit absolument aucun mot et qu’il se contente de pousser des grognements comme le faisait jadis John Tardy.
Everlasting Spew Records, tu m’as encore fait rêver avec un death metal des premiers âges, bien solide et indéboulonnable. Becerus fait partie de ces groupes underground italiens à suivre après cet Homo Homini Brutus qui aurait pu être culte s’il était sorti en 89.
Tracklist :
1. Foggy Dimension (01:22)
2. Primeval Ignorantia (01:38)
3. Grotesque Parsifal Sucurandus (02:29)
4. Circular Deficiency (02:24)
5. Balordicus (02:34)
6. Latent Primordium (02:35)
7. Hymn to Ungainly Corpulence (03:38)
8. Incapacity (02:05)
9. Marginal Presence (03:04)
10. Bifolcus (03:23)
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