Line-up sur cet Album
- George Kosmas - Guitare / Vocals
- Shaun Sykes - Guitare lead
- John Richardson - Basse
- Steve Merry - Piano / claviers
- Elliott Sansom - Batterie
Style:
Death MelodiqueDate de sortie:
Juillet 2016Label:
Napalm RecordsNote de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 10/10
Parfois certaines choses sont si magnifiques et émouvantes qu’elles nous coupent le souffle ou, comme pour ma part, nous font perdre nos mots, rendant l’expression de cette beauté une rude tâche. Ô combien il m’est bien plus facile d’exprimer une déception ou une critique négative que de flatter une œuvre musicale, tout simplement parce que je préfère l’écouter et la savourer et que parfois les mots que je possède ne suffisent pas pour décrire la chose à sa juste valeur. Puis vient ce jour où je retrouve mes mots pour me prononcer et partager mon exaltation au monde entier.
Be’lakor est un de ces groupes effacés par le grands public mais que les mordus et les connaisseurs du Death mélo connaissent très bien. Certes, ils se font discrets, ils ne font pas trop de tournées (sûrement parce qu’ils habitent en Australie, un pays dont émergent rarement des groupes de DM), mais le plus impressionnant c’est qu’ils se perfectionnent d’album en album. C’est exactement le même effet que m’a fait October Tide que je ne cesse d’écouter depuis la sortie de leur dernier album (et que je vous recommande fortement, si vous êtes fans de death mélo/doom : https://www.soilchronicles.fr/chronique … nged-waltz).
Si Dark Tranquillity, Omnium Gatherum et Insomnium nous ont sorti des albums assez décevants, Be’lakor rattrape ces échecs par un chef d’œuvre monumental. Comme on dit : « Le malheur des uns fait le bonheur des autres » (parfois) et Be’lakor récupère tous ces fans frustrés ! Mais à la différence de ces grands noms, cet album est très raffiné grâce à ce merveilleux piano très présent et ces arpèges de guitare acoustique. Les plus beaux exemples et mon gros coup de cœur sont : le somptueux « An amber’s ark » ainsi que « Whelm » dans la même veine. « The smoke of many » est sans doute le plus original, entre des passages très sombres et d’autres aux jeux et sons de guitares assez spéciaux (entre 5min et 5min26), plus facile à écouter qu’à décrire. « Withering Strands » se démarque par les notes de piano, sa richesse mélodique qui confère une teinte prog au death mélo. « Roots to sever » par son intro est un clin d’oreille à Dark Tranquillity mais en mieux (une voix bien plus virile que Mickael Stanne) !
Les morceaux, d’une durée moyenne de 7min, évoluent beaucoup entre leur début et leur fin et sont gorgés de textures mélodiques, on peut même s’y perdre dans cette forêt noire et y vivre beaucoup d’aventures et d’émotions, la magie mélancolique du doom.
J’ai tout de même réussi à dénicher un petit défaut mais qui reste négligeable devant tout le reste, il est fort regrettable que ce beau solo de « Roots to sever » au milieu du morceau soit trop en retrait !
Comme j’ai pour tradition de ne pas être trop bavarde au sujet d’un album dont on ne peut pas dire le moindre mal tellement le niveau de perfection est élevé (oui il y a la parfait, le plus que parfait et entre les deux il y a un monde). Une écoute vaut mieux que mille mots, vous me remercierez après !
Avec ce quatrième bijoux nommé « Vessels » (merci pour cet intitulé, maintenant à chaque fois que je pense vaisselle je pense à Vessel), Be’lakor nous offre un album encore meilleur que son prédécesseur qui s’écoute et se réécoute un nombre infini de fois sans que la lassitude s’empare de vous et chaque écoute nous fait découvrir des merveilles cachées, c’est la définition même d’un chef d’œuvre ou labyrinthe musical. Merci Be’lakor infiniment pour ce précieux trésor ! Mon neuvième meilleur album de l’année 2016.
Tracklist :
1. Luma
2. An Ember’s Arc
3. Withering Strands
4. Roots to Sever
5. Whelm
6. A Thread Dissolves
7. Grasping Light
8. The Smoke of Many Fires
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