Line-up sur cet Album
Magda – Choeurs, voix / Vulcan - Batterie, Chant / Rognvaldr - Guitares, Basse, Claviers.
Style:
(Ancient) Black metalDate de sortie:
25 février 2017Label:
Naturmacht ProductionsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Un petit voyage dans le temps de vingt-cinq ans en arrière… pourquoi pas !
Beorn’s Hall nous propose un black metal atmosphérique et pagan digne des grandes heures viking de Bathory, avec un côté old-Satyricon pas déplaisant, et une ambiance proche du “Again shall be…” d’Hades ! Le trio du New Hampshire – il appellent leur musique du N.H.B.M. (New Hampshire Black Metal) –, formé en 2016, sort déjà son premier album, soit huit titres pour 39 minutes de musique majestueuse, jouant énormément sur les ambiances, alternant les passages atmosphériques solennels et pur black metal rageur, tout en maintenant l’atmosphère propre à la scène scandinaves du début des nineties.
Mais la référence principale reste bien celle du Bathory période “Hammerheart” et “Twilight of the Gods”, principalement lors des longues plages ambiantes. On retrouve ces longues plages instrumentales parfois acoustiques comme lors de la première moitié d’un “Black Foe of the Earth” qui s’emballe ensuite pour laisser la place à un black metal froid et rapide aussi old school que minimaliste, avec un chant rageur et criard !
Mais avant ce titre, l’intro “A Conjuring of Clouds” nous fera immédiatement penser à celle de “Kathaarian Life Code” de Dark Throne sur “A Blaze in the Northern Sky”.
“Now call we, over Mountains Cold”, lui, rappellera plutôt la majesté d’un album comme le “… Again shall be” de Hades dans sa première partie. Ensuite, Beorn’s Hall aime nous rappeler qu’il aime aussi nous balancer une grosse partie de black metal furieux en nous collant une accélération à nous clouer au siège dans la dernière partie du morceau.
“Beneath the Hooves of Sleipnir” se la joue ambiant avec un chant impalpable sur fond de guitares acoustiques et nappes de claviers, avant que “The accursed Wind” reste ancré dans un black metal mid tempo très Bathoryen à la rythmique proche de “Enter the eternal Fire”.
On décrira le titre suivant “Brothers in Belarus (a Winter Tale)” comme le frère jumeau de son prédécesseur : Beorn’s Hall semblant vouloir rester dans cette ambiance glaciale et mid tempo.
Le tempo ne s’accélèrera pas lorsque “Lord of Silver Fountains” commencera, bien au contraire, c’est même d’un low tempo qu’il s’agit : le trio nous offre un magnifique titre aux chœurs virils, à l’atmosphère aussi solennelle que majestueuse.
Le break acoustique aux voix murmurées laisse présager d’un final en beauté et on n’est pas déçu d’entendre la fin sur laquelle le chanteur crie tout son désespoir de façon déchirante lors du final sublime de ce morceau. Assurément la pièce maitresse de l’album.
Pour terminer l’album, un instrumental ambiant, sur fond de guitare acoustique et de nappes de claviers mystérieuses.
A noter qu’une reprise de Falkenbach (“Winternight”) est écoutable sur le Bandcamp (ici) en guise de bonus de l’album.
En définitive, Beorn’s Hall, pour un premier album, nous offre un peu moins de quarante minutes d’un pur black metal fortement ancré dans les racines du genre.
Un belle œuvre !
Tracklist :
1. A Conjuring of Clouds (2:49)
2. Black Foe of the Earth (6:37)
3. Now call we, over Mountains Cold (4:50)
4. Beneath the Hooves of Sleipnir (3:23)
5. The accursed Wind (5:59)
6. Brothers in Belarus (A Winter Tale) (5:22)
7. Lord of Silver Fountains (6:49)
8. Of Sword and Sorcery (3:51)
9. Winternight (reprise Falkenbach) (bonus sur Bandcamp seulement) (3:57)
Facebook : https://www.facebook.com/beornshall/
BandCamp : https://beornshall.bandcamp.com/releases
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