Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Une légende !

Un talent, une référence, une assurance d’avoir une pépite entre les mains dès l’instant où son nom apparait sur la pochette !
Bref, un Monsieur de la guitare.
On ne va pas revenir sur son immense carrière, lui qui a été des débuts de Whitesnake, de UFO, qui a participé à des dizaines d’albums en solo ou avec des formations diverses, de BO, de live… Un CV hallucinant pour un homme qui a voué sa vie à sa guitare et au (hard) rock et au blues.

Quoi de plus naturel que d’appeler un bon nombre de copains pour se faire un album qui flirte avec la perfection.
Car il sait aussi s’entourer, le Monsieur !
Le line up est révélateur de l’aura qui le suit : du musicien confirmé, de la légende, des monstres dans leur domaine, sans parler des invités prestigieux : monsieur David Coverdale himself pour une reprise du « Trouble » de Whitesnake, Joe Bonamassa qui pose ses parties de guitare sur un “Shine” boogie à souhait et la chanteuse country Cherry Lee Mewis pour une ballade blues “Bad blood” des plus réussies.

Mais le talent de Marsden ne se réduit pas à une guitar hard / blues : “Shine” se veut un album très riche d’influences et de genres divers dans le milieu du rock voire du metal !
D’entrée, on se prend un “Linin’ track” bien bluesy : roots jusqu’au bout des ongles, ce titre accompagné d’un harmonica savamment distillé par Mark Feltham (Nine Below Zero) est une formidable entrée en matière qui laisse augurer le meilleur pour la suite. On tape du pied, tapote de la main sur la table, balance la tête d’avant en arrière et on chante le refrain en chœur.
Même constat avec “Wedding day” avec ses côtés retro très seventies et un autre bien boogie à chercher du vers Status Quo.
Plus rock FM, « Walk away » est proche de ce qui se faisait par camions dans les années 80 : mélodie typiquement FM, ambiance rétro, le morceau se veut plus aérien et easy listening que les deux premiers, mais gardant pour dénominateur commun ce petit toucher à la guitare grâce à des petits soli disséminés et toujours bien sentis.
Le plus boogie / blues « Kinda wish she could » lorgne plus vers le ZZTop des années 70 et n’aurait pas dépareillé sur « Tres hombres ».
Que ce soit pour ces quatre premiers morceaux comme pour la suite, tout fleure bon la musique de grande qualité par des musiciens qui maîtrisent leur sujet : que ce soit lors de ballades (« Ladyfriend » proche de « House of broken love » de Great White ou « Who do we think we are » et son côté à croiser entre Barclay James Harvest et Allan Parsons Project), de blues (« Bad blood », le plus hard « Trouble » ou « Hoxie rollin’ time »), de morceaux plus hard rock (« Shine », « You better run ») ou plus planants (l’instrumental final en guise d’outro « NW8 » ou « Dragonfly »), chaque titre est un prétexte pour passer un moment pour le moins agréable.

Avec « Shine », Bernie Marsden et ses potes signent un album de grande classe, sans prétention mais totalement réussi !

Une légende, qu’on vous dit, avec un album qui contribuera à la perpétuer, sans aucun doute…

Tracklist :

1. Linin’ Track
2. Wedding Day
3. Walk Away
4. Kinda Wish She Would
5. Ladyfriend
6. Trouble
7. Who Do We Think We Are?
8. Bad Blood
9. Shine
10. Dragonfly
11. You Better Run
12. Hoxie Rollin’ Time
13. NW8

Site officiel : http://www.berniemarsden.co.uk/
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SoundCloud : https://soundcloud.com/mascotlabelgroup/bernie-marsden-linin-track
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