Line-up sur cet Album
- M. von Bewitcher : Chant, Guitares
- A. Magus : Basse, Chœurs
- A. Hunter : Batterie
Style:
Speed / Black MetalDate de sortie:
16 avril 2021Label:
Century Media RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
« – Je vais vous prendre du speed metal avec du black !
– Ah non non non, je m’excuse Monsieur. Nous ne faisons pas cela ici… Vous vous êtes trompé d’établissement. Vous avez tous nos genres de metal sur la carte.
– Vous avez du speed ? Vous avez du black ? Alors avec le speed, vous faites du metal et pis vous mettez du black dedans !
– Oh ! Mais qu’est-ce que c’est que ce type-là ! On croit rêver !
– C’est vrai, où c’est qu’il se croit, celui-là. tête de con ! » (“Les blackeux font du speed”, ou quelque chose dans le genre).
Et de trois !
Voilà le cap du troisième album pour les Américains de Portland après “Bewitcher” (2016) et “Under the Witching Cross” (2019). Là où tant d’observateurs aguerris parlent d’une troisième album comme celui de la maturité (j’t’en foutrais, de la maturité, tiens !), ici on va parler d’album de la continuité ou de la confirmation. Quelque part, ce trio, ça fait quelques années que je l’écoute et le voit évoluer mais, qu’on ne se méprenne pas, le genre proposé, à savoir un speed / black metal aux forts relents rock ‘n’ roll comme l’affectionnent des groupes confirmés comme Midnight, Hellripper, Toxic Holocaust ou… Venom, ça ne recherche pas la révolution, loin de là !
C’est sans l’attente d’une grosse surprise qu’on appréhende en général un album du genre, de Bewitcher en particulier. Et, quelque part, ça ne laisse pas trop la place à une éventuelle déception. Non, si on doit parler d’une quelconque nouveauté, c’est au niveau du batteur : celui qui portait l’improbable pseudonyme de Diabolic Crusher Of Hallowed Light (rien que ça !) est parti frapper ses fûts chez les heavy / speedos de Leathürbitch et a laissé la place à Aris Wales (plus facile à insérer dans la conversation), aussi marteleur en chef pour les black / thrashers de Order Of The Gash. Autre changement, et pas des moindres, la signature chez Century Media Records…
Pour la musique, on prend les mêmes bases, on les peaufine, on intègre un peu de heavy metal dans toute cette débauche de décibels inhérente au genre et surtout, surtout (non, je ne bégaie pas), on rend les compositions encore plus fluides et accrocheuses. C’est ainsi qu’on se prend dix titres (plus une intro) qui passent comme autant de lettres à la poste ! Bewitcher n’a pas chercher à rendre sa musique plus complexe, non, au contraire : il l’a épurée pour en extraire la substantielle moelle et aller directement à l’essentiel.
Clairement, “On sent bien le goût du gras… Ça passe pas inaperçu !”. Tant mieux : le gras, c’est la vie, et c’est pile poil ce qui nous intéresse ! D’aucun reprocheront un côté monocorde, surtout au niveau du chant, mais le tout est d’une cohérence impeccable : et au bout du compte, on y retourne.
Bref, “ça ramone les poumons, hein ?”…
Tracklist :
1. Ashe (1:42)
2. Death Returns… (3:06)
3. Satanic Magick Attack (3:30)
4. Electric Phantoms (4:17)
5. Mystifier (White Night City) (4:13)
6. Cursed Be Thy Kingdom (2:56)
7. Valley of the Ravens (5:23)
8. Metal Burner (3:03)
9. The Widow’s Blade (5:20)
10. Sign of the Wolf (2:48)
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Chronique « Bewitcher »
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