Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 3/10

Bon allez, je vais spoiler directement – vu que je vais perdre… hum « passer » plus de temps à donner des détails sur le groupe qu’à vous vanter l’intérêt incommensurable de vous le procurer – : j’ai pris davantage de temps à chercher des différences entre Dark Passion Play de Nightwish et Lost in forever de Beyond The Black, groupe qui est censé m’intéresser aujourd’hui… enfin probablement vous plus que moi, qu’à y trouver l’originalité que je cherche encore dans ce clonage édulcoré…

Live report de chronique depuis ma baignoire (true story) : « Ah tiens, on dirait les orchestrations de Nightwish… Ouais, bon, la voix d’Anette… Oh, Rihanna… Ah bah non, c’est pas Rihanna mais Lady Gaga… Tiens, le chanteur guest – Rick Alzi de Masterplan – est vocalement plus intéressant qu’elle… » Je vous passe la suite, c’est tout autant inutile que de chercher un truc qui vaille la peine pour autre chose que vous mettre ce disque – enfin votre playlist Deezer ou Spotify, bien moins onéreuse – en fond sonore de votre séance de frottage de dos. Et en regardant l’artwork, je me demande si j’ai entendu… pardon, « écouté » Beyond the Black ou Jenny from the Block, vanne qui peut s’avérer digne de sourire quand la « star » – enfin si l’on en traduit par « le seul être méritant d’avoir sa photo (en page centrale) dans le booklet, les autres ont quand même droit à leur nom en fin de livret » – s’appelle Jennifer. Quoi de plus légitime quand la totalité de la formation originale s’est faite lourder… enfin, « est partie de son propre chef » et a été replacée par de nouveaux interprètes ? On remerciera donc Universal de produire – le terme me parait des plus adéquats – ce genre de « groupe » super original et rendant le Metal tellement pop… euh, « accessible », et de les faire réapparaitre (oui, c’est sorti il y a un an !) quand ils ont un proche DVD live à écouler. En parlant d’ « écouler », le pire dans cette histoire très anecdotique et vaine, c’est qu’arrivé à la moitié de l’album, je trouvais ça tellement long que je n’espérais que deux choses : la noyade ou la fin de ce que j’entendais désespérément afin de vous en dire quelques mots (savamment dosés sur le plan du « OSEF de cette production sonore insipide », parce que je me retiens)…

L’album d’un groupe dont le seul point digne de s’y accrocher réside dans le contenu de la robe moulante pour les quelques gogos qui en espèreraient quelque chose au sortir d’une prestation scénique. (Soyez honnêtes avec vous-mêmes avant de faire vos rageux avec l’argument substantiellement imparable « haters gonna hate »…)

A écouter un de ces jours sur NRJ…

Ah si, y a une différence : Beyond The Black vient d’Allemagne…

Tracklist:
1. Lost in forever (4:48)
2. Beautiful Lies (4:09)
3. Written in Blood (4:21)
4. Against the World (4:06)
5. Beyond the Mirror (4:15)
6. Halo of the Dark (4:21)
7. Dies Irae (4:02)
8. Forget my Name (6:05)
9. Burning in Flames (4:15)
10. Nevermore (4:19)
11. Shine and shade (6:14)
12. Heaven in Hell (4:28)
13. Love’s a Burden (3:41)
14. The other Side (4:22)
15. Dim the Spotlight (4:25)
16. Our little Time (4:10)
17. Rage before the Storm (5:53)

Facebook: https://www.facebook.com/beyondtheblackofficial/
Site officiel: http://www.beyond-the-black.com/de/
Spotify: https://play.spotify.com/artist/6swnqiL41Bd4gO2fnAXXrf
Youtube: https://www.youtube.com/user/BeyondTheBlackVEVO