Line-up sur cet Album
• Emile Duputié : Chant
• Victor Carnet : Guitare lead
• David Govindin : Guitare rythmique
• Yoann César : Basse
• Adrien Joulin : Batterie
Style:
Hardcore/CrossoverDate de sortie:
23 Février 2018Label:
Klonosphere/Season of Mist
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7/10
J’aurai mis un bon moment avant de passer à la rédaction de cette chronique de l’album Stiigma de Beyond the Styx tant je ne savais pas trop comment trouver une tournure qui ne fasse pas mésinterpréter mes propos ou les faire passer pour négatifs. Il est temps que je me lance.
Je me suis trouvé face à un dilemme avec cet album : un quintette tourangeau que j’avais vu lors du premier Amarok Metal Fest à Aigrefeuille, près de Nantes [lien], en mars 2016 et qui m’avait laissé l’impression, pendant leur balance, à la fois d’une valeur montante dans le Hardcore/Metalcore mais aussi d’une bonne grosse baffe sonore tant dans la qualité que la maitrise. Mais voila : ce qui marche sur scène ne rend pas forcément la même chose sur album. Parce qu’autant « du sang dans la fosse » avec ce style, c’est limite cohérent, autant chez toi, éclater ton étagère Billy fraichement assemblée tout seul (alors qu’il y a deux petits bonshommes sur la notice ! Wouh !), ça, c’est déjà plus absurde.
Et c’est là que réside ma grande latence à rédiger : l’impression que les morceaux sont calibrés pour la scène mais que, sur galette, ça ne rend pas grand-chose. Alors vous allez me rétorquer qu’ « avec un peu d’imagination, blablabla… » Oui, c’est vrai… mais j’évalue ici un album, pas son potentiel de cassage de bouches en live. Par conséquent, l’album est totalement dans ce qui se fait au niveau sonore/mixage et au niveau riffs dans ce genre musical, des morceaux courts (en moyenne moins de 3 minutes), frontaux, maitrisés et groovy, parfois violents à t’en déboiter les cervicales, l’artwork et son graphisme ont de la gueule, je me suis même fait piéger sur « King S » pensant que le groupe avait fait appel à un featuring de Candace Kucsulain (Walls of Jericho) tant le timbre hurlé du guest Rom V m’y a fait penser… Le seul bémol que j’aurais à émettre du point de vue qualitatif serait le passage rappé de Sly, guest également et en français, sur « Lightmare » qui ne semble pas être dans la même dynamique que le morceau, voire même arythmique.
Mais mon problème résiduel est inchangé : parler d’un album, auquel je n’ai pas trop adhéré… sur album, en version studio. Après tout, il faut bien produire et diffuser des morceaux pour donner envie de venir aux concerts… Donc à défaut, je ne puis que vous inviter et inciter à aller les voir en live et en savourer chaque piste qui serait interprétée sur scène, c’est probablement en ces lieux qu’elles prendront toute leur ampleur.
A écouter en se rappelant que la musique, ça s’enregistre, ça se joue et ça se vit… mais sans oublier aucun de ces paramètres.
Tracklist :
1. Neoblivion (2:46)
2. Poison I V (3:07)
3. ParanØmmunation (2:51)
4. Decima (2:28)
5. King S (2:17)
6. Danse macabre (2:55)
7. DTNT (2:33)
8. Lightmare (2:40)
9. Walls [Cement of Disorder] (2:35)
10. Checkfate (3:34)
Facebook : https://www.facebook.com/BTSTYX/
Site officiel : http://www.beyondthestyx.com
Spotify : https://play.spotify.com/artist/0Zifu8zun8R5asBmKYhP4W
Youtube : https://www.youtube.com/theLahire13
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