Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 8,5/10

Everlasting Spew Records… La seule évocation de ce label est capable de me procurer de multiples sensations plus ou moins situées dans le bas ventre. (Entre les jambes, tu saisis ?) C’est donc avec une joie non dissimulée (la bosse entre les jambes, tu saisis toujours ?) que je me cale sur les tympans le premier EP d’une jeune formation américaine aux musiciens aguerris : Black Hole Deity et leurs cinq titres issus de Lair of Xenolich.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça tabasse sévère, et ce, dès la première seconde. Pas d’intro, pas d’entrée en matière, pas de préliminaire, ça attaque sec à t’arracher une larme de douleur.

La batterie est à fond sur des rythmes à coucher un malade des nerfs pour la semaine, la voix est crasseuse, les mélodies hyper tortueuses, les riffs sont répétés encore et encore et la basse tape là où ça fait mal.
C’est toujours à fond que déboulera « Railgun Combat » et ce titre va te dépecer, t’émietter et ton seul moment de répit sera un habile solo haut en couleur.

L’interlude « Hypersleep Dementia » que ne renierait pas Ennio Morricone, va tempérer un peu le jeu. Interlude dispensable ? Oui, certainement, il n’apporte rien et est aux antipodes de ce que le groupe peut nous envoyer de purement violent.
Puissance dévastatrice, groove étouffant, soli hauts en couleur, rythmique acérée et galopante seront les qualificatifs retenus pour les deux titres qui suivent, en plus d’être rapides et massifs. Rien de bien nouveau, je vous l’accorde, mais bordel, c’est propre, imposant et violent comme on aime.

Belle entrée en matière pour Black Hole Deity qui nous balance en pleine gueule quatre titres d’une agressivité sans faille. Lair of Xenolich va te faire mal, très mal.

Tracklist :

1 Razed Earth Edict (04:22)
2 Railgun Combat (03:29)
3 Hypersleep Dementia (01:49)
4 Multiverse Incantations (04:10)
5 Lair of Xenolich (03:03)

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