Line-up sur cet Album
Rudo Plooy : Batterie
GertJan Vis : Guitare
Ron Heikens : Basse
David Marcelis : Chant
Ruben Raadschelders ; Guitare
Guests : Machiel Kommer - Guitares / Anneleen Olbrechts & Dana Raadschelders - Choeurs.
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
26 juin 2020Label:
Pure Steel RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Bon, ok, le groupe a été fondé en 1982 (1981 sous le nom de Capture) !
Et ce Road to victory n’est que le troisième album de la formation Batave…
Il faut dire que les parcours des formations musicales peuvent s’avérer quelques fois chaotiques, il suffit de voir la liste des musiciens passés chez Black Knight pour en être convaincus !
On notera que le seul membre originel qui tient la barre depuis la formation jusqu’à aujourd’hui et ce malgré les quatre années de split du groupe de 2008 à 2012 est le batteur Rudo Plooy qui fait preuve d’une sacrée ténacité quand on sait qu’il a vu défiler au bas mot cinq chanteurs, treize guitaristes et deux bassistes avant la formation actuelle !
De quoi en décourager plus d’un.
Désormais, il s’appuie sur des musiciens aguerris avec le bassiste Ron Heikens, l’excellent chanteur David Marcelis (Lord Volture, Thorium, ex-Conquestador, ex-Methusalem) ainsi que les guitaristes GertJan Vis, présent depuis 1996 et faisant office de vétéran dans la formation (3rd Machine, ex-Profound, ex-Project Ape, ex-Time Spectrum) et Ruben Raadschelders qui a le rôle du Padawan dans Black Knight.
Troisième album donc après Tales from darkside (1998) et The Beast Inside (2007) qui perpétuent le genre avec brio.
Pour cet album, on a droit à 44 minutes de musique véloce – souvent à la limite du speed metal – réparties sur huit titres : rythmiques rapides, riffs acérés, soli impeccables, duels de guitares complices, chant aigu à la Geoff Tate qui s’insère parfaitement aux compositions, chœurs à reprendre à tue-tête (les “oh-oh-oh” de “Pendragon”, par exemple). Black Knight arrive à nous sortir un bon vieil album qui ravira les fans d’Iron Maiden, Judas Priest, Primal Fear, Hammerfall, Anvil, Saxon, Leatherwolf, ou les Vicious Rumors ou Metal Church de leurs premiers albums.
On notera que le dernier morceau de l’album, “The one to blame”, est le réenregistrement du titre “I’m the one to blame” de la première demo de 1986, qui se fond parfaitement à l’ensemble de l’album.
Ca va vite sans franchir les frontières du speed metal (“Road to victory”, “Pendragon”, “My beautiful daughters”, ), ça reste ancré dans un mid tempo ravageur (“Legend”, “Primal mover”, “The one to blame”) ou alors ça évolue dans un heavy metal classieux (“Thousand faces”, l’incroyable “Crossing the rubicon”) mais ça reste toujours impeccable.
Un tel melting pot d’influences ne pouvait donner qu’une réussite : Road to victory s’avère passionnant de la première à la dernière seconde et, pour peu que l’on soit fan du genre old school de tout ce qui s’apparente à du “bon” heavy metal, on ne peut qu’adhérer à cet album !
Donc oui, pour ce troisième album en 22 ans, après presque 40 ans depuis la formation de Black Knight, on se prend une sévère leçon de heavy metal tant ça part de partout pendant trois quarts d’heure.
Et rien que pour ce pur moment de plaisir : merci messieurs !
Tracklist :
1. Road To Victory (4:51)
2. Legend (4:49)
3. Pendragon (5:39)
4. Thousand Faces (5:36)
5. My Beautiful Daughters (6:46)
6. Crossing The Rubicon (7:10)
7. Primal Power (5:09)
8. The One To Blame (4:14)
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