Line-up sur cet Album
- Mike Black [maintenant remplacé par Isra Ehecatl] : Chant
- Addasi Addasi : Guitare, Chant
- Drew Petropoulos : Basse, Chant
- Santi Guardiola : Batterie
Style:
Trash Death Tribal MetalDate de sortie:
18 Avril 2015Label:
Sliptrick RecordsLe style de composition du groupe californien originaire du Brésil est une sorte de Thrash Death qui serait l’amalgame partouzeur de nombreux groupes metal comme Fear Factory (notamment sur « Rise up », morceau d’ouverture, qui fait penser dans la structure et la scansion à « Demanufacture », sur l’album éponyme, influence qui n’aurait rien d’étrange vu que Black Oil invite Raymond Herrera sur « Revolution » et Tony Campos sur « Callate »), Sepultura et Soulfly (le coté tribal de « Combustion » ainsi que la technique de solo assez proche de celle d’Andreas Kisser), Nailbomb (le groupe, politiquement très engagé, qui fait se rencontrer Max Cavalera [Soulfly/Sepultura] et Dino Cazares [Fear Factory]… « Revolution », « Rise up », « Stand against everything »… besoin de davantage d’explication ?) et Drowning Pool (pour le groove et le son de gratte très redneck). « L’amour c’est sale… quand c’est bien fait » (W. Allen) ; ici, c’est sale ET bien fait. Encore un bon poulain dans l’écurie Sliptrick.
Deuxième album d’un groupe peu connu par chez nous, il enchaine huit pistes de brutalité et de tonnes de références, sur un mélange de textes en anglais et portugais, tantôt growlés, tantôt rappés, tantôt chantés, tantôt scandés, tantôt hurlés (comme Max cavalera, tiens). On ne repère pas que du Groove Metal dans tout ça : le métissage est présent dans les cultures ibériques (communauté latine très présente en Californie) et quand ce n’est pas avec du chicano rap (« Combustion »), c’est de la salsa et des rythmes afro-cubains sur des congas (« Stand against everything ») ou le tribal hérité des ainés Sepultura/Soulfly, de la même contrée natale. Ce qui donne par passage une sorte de « Samba Metal » pour faire un résumé assez succinct de leur musique bruyante, violente mais malgré tout « dansante » (bon, n’allez pas imaginer un corso ou une battucada, on restera dans le pogo et le mosh traditionnels aussi). La machine de guerre de l’outro du finale « Paperslave » est juste monstrueuse de lourdeur et de rebond.
Tout très bon album soit-il, Resist to exist n’en reste pas moins court. Les featurings sont davantage présents pour le bonheur du groupe, n’ajoutant rien de particulier à la musique – m’enfin après, le but d’avoir un guest sur un album n’est-il pas avant tout de se faire plaisir sans forcément le mettre en tête de gondole ou en faire une valeur ajoutée ? Par contre, la trademark brésilienne estampillée Cavalera est très remarquable et c’est un second point noir : pas assez de démarcation.
La tradition du cri de colère peut perdurer grâce à ce genre de groupes qui balancent du gros son sur un album efficace, pour peu qu’on daigne jeter une oreille à leur colère ainsi exprimée avec véhémence.
A écouter en prévenant Angèle qu’ici c’est la révolution !
Tracklist:
1. Rise up (3:48)
2. Justified (4:05)
3. Callate (2:49)
4. Exoskeleton (3:16)
5. Combustion (3:50)
6. Revolution (3:43)
7. Stand against everything (4:03)
8. Paperslave (4:48)
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Site officiel: http://www.blackoil1.com/
Deezer: http://www.deezer.com/album/10000490
Youtube: https://www.youtube.com/user/Blackoilband
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