Line-up sur cet Album
Geezer Butler - Basse ; Ozzy Osbourne - Chant, harmonica sur "Damaged soul" ; Tony Iommi - Guitares, guitares acoustiques sur "Zeitgeist" et "Methademic" ; Guests : Tommy Clufetos - Batterie sur "Dirty Women" ; Brad Wilk - Batterie.
Style:
A votre avis ?Date de sortie:
10 juin 2013Label:
Vertigo RecordsNote du SoilChroniqueur (Eric Kilmister) : 9/10
Ça y est ! Il est enfin dans ma boite aux lettres ! Je veux parler bien sur de « 13 » le nouvel opus de Black Sabbath. 3 écoutes plus tard…
Première constatation, le grand Sab’ est revenu, enfin presque, vous connaissez sans doute l’adage des puristes die-core Sabbatiens : no Bill Ward, no Sabbath ! Ce n’est bien sûr qu’en partie vrai, Brad Wilk (Rage Against the Machine) assurant sa part de boulot plus que correctement. Quand aux trois autres, Buttler/Ozzy/Iommi, eux, sont là, et bien là ! J’étais curieux de voir ce que pouvait apporter Rick Rubin à la production et, là encore, point de déception. C’est que le monsieur a quand même quelques références, d’AC-DC à System Of A Down, en passant par Metallica ou bien encore Slayer. Sur le recording, point de grosses surprises ça sent le vintage dès le début, enregistré « a l’ancienne », fleurant bon les seventies. Venons-en maintenant à l’essentiel : le contenu.
Première (légère !) déception, seulement 8 morceaux, sauf si vous avez opté pour l’édition Deluxe qui comprends 3 chansons supplémentaires. On attendait un peut mieux, surtout après plus de 30 ans d’attente (en ce qui concerne les albums avec Ozzy, son dernier en date étant « Never Say Die », sorti en 1978). Avec « End of the Begining », le doute est levé tout de suite. Lourd, inquiétant, du Sabbath, quoi ! Un morceau dans la veine de « Black Sabbath », la chanson. La basse de Geezer se fait ronflante, et Tony se déchaîne en envoyant son premier solo, tout est en place, même Brad Wilk tient correctement sa place, de bon augure pour la suite. « God is dead », qui est le single, est aussi un long et brillant exercice de style. Ambiance malsaine, arpèges égrainés plus un gros riff qui arrive en trombe juste derrière, la voix d’Ozzy nasillarde à souhait distille insidieusement son venin, encore une compo qui fait mouche, d’autant que le final est grandiose et nous ramène au heures glorieuses de « Sabotage ». « Loner » est un peu plus aérien, avec une guitare qui rappelle plutôt ce que Iommi composait à l’époque de « Heaven and Hell », mais c’est, encore, du costaud ! Un autre single en puissance à mon sens, car beaucoup plus abordable. « Zeitgeist », pas de problème, immédiatement identifiable, la digne suite de « Caravan », avec le même rythme éthéré, voire planant, quand Black Sabbath sort un peu des sentiers battus, voilà ce que ça donne. Un tas de groupe de l’obédience Doom s’y sont essayés sans réussite, alors qu’eux, ils arrivent et après 30 ans en refont un du même calibre ! Juste respect ! Pour « Age of Reason », les papys du Metal en avait encore gardé sous le pied ! Tony Iommi prouve, si besoin était, qu’il est une formidable machine à riffs. On se régale tout le long. Un bon dosage entre les passage très Heavy et les tempos plus dans le ton « Hard Rock » ici tout s’enchaîne à merveille, le soli final est une pure tuerie, un des must du CD. La piste suivante, « Live Forever », nous ramène une fois de plus à l’ère « Sabotage ». Si la voix d’Ozzy n’était pas bien mieux mixée qu’à l’époque, on pourrait même croire qu’ils ont déterré une compo de 1975 ! Celui-là également passe le test sabbatesque haut la main ! Manque que Bill Ward (mais bon, je chipote). Que dire ensuite de « Damaged Soul » ? La séquence la plus bluesie enregistrée par les anglais, Tony est omniprésent, il est décidément, et ce malgré sa maladie, dans une forme musicale éblouissante ! Une fois de plus du tout bon ! Bizarrement, je trouve que « Dear Father » est un peu en dessous du reste, on est là en présence d’une construction musicale beaucoup plus proche de ce qu’Ozzy fait sous son nom (bien dans la lignée de « Black Rain »). Par contre j’aime bien le petit clin d’œil, avec l’orage et la cloche qui nous renvoient directement au premier opus du grand Sabbath.
Passons aux fameux bonus tracks, votre serviteur ayant opté pour la version luxe. « Methademic » ouvre donc le disque bonus par une nappe d’arpège acoustiques, mais ça ne dure pas très longtemps. La guitare se fait d’un seul coup agressive, et le reste suit. J’aime bien le jeu de Brad Wilk sur celle là. Mais là également, on est plus sur les terres d’un Ozzy en solo, ce qui n’empêche pas la chanson d’être largement écoutable. « Pariah » est par contre d’excellente facture, du Sab’4 comme j’aime. Encore et toujours Iommi. Pourquoi avoir mis ce très bon titre en bonus ? Il est pour ma part à mettre dans le trio de tête de « 13 ». « Peace of mind » vient clôturer cette séquence bonus avec une guitare plombée et une basse qui terrasse tout ! Même question que pour « Pariah », pourquoi en bonus ?
Donc pour résumer, cet album est un vrai bon disque de Black Sabbath, il n’y a aucun doute là-dessus. Je n’en attendais pas autant de leur part. Donc point de déception, si ce n’est qu’ils ne font que refaire ce qu’ils savent (très bien !) faire. Pas de surprises, et c’est tant mieux, parce je n’aime pas quand elles sont mauvaises, vous pouvez vous précipiter dessus, faites-moi confiance sur ce coup.
1. End of the Beginning (8:07)
2. God Is Dead ? (8:54)
3. Loner (5:06)
4. Zeitgeist (4:28)
5. Age of Reason (7:02)
6. Live Forever (4:49)
7. Damaged Soul (7:43)
8. Dear Father (7:06)
Facebook : http://www.facebook.com/BlackSabbath
Google + : https://plus.google.com/+blacksabbath/posts
Site officiel : http://www.blacksabbath.com/
Instagram : http://instagram.com/officialsabbath
Twitter : http://twitter.com/officialsabbath
VEVO : http://www.youtube.com/user/OfficialSabbathVEVO
Youtube : http://www.youtube.com/OfficialSabbath
Laissez un commentaire