Line-up sur cet Album
Frank F - Batterie / Max 2 - Guitare / Swan - Chant, Guitare / MatH - Basse.
Style:
Sleaze / GlamDate de sortie:
10 juin 2013Label:
Columbia Records / Sony MusicNote du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Difficile de se retrouver partager de la sorte quand on me parle du groupe Blackrain.
Le simple fait de savoir qu’ils ont été sur une chaîne soi-disant musicale promouvoir leur glam à l’émission « La France a un incroyable talent » me met dans un cruel dilemme.
Si on ne s’en tient qu’au titre de l’émission, en effet, il n’y a pas mensonge sur la marchandise, et même plutôt trois fois qu’une : en effet, ils sont français, incroyables et ont du talent à revendre.
Le fait que ça se soit passé sur une chaîne qui flingue du metalleux dès que l’occasion se présente – avec encore une preuve fin juillet, présentant les festivaliers du Hellfest dans des propos que je n’oserais répéter à ma propre mère -, là je reste un tantinet dubitatif !
D’un autre côté, l’avis de pseudos journalistes, on s’en cogne un brin et si on s’en tient au côté artistique stricto-senso, ben ma foi, on n’a pas à les juger, et encore moins à les condamner : après tout, ils ont été jusqu’en finale – malgré un système de SMS dont je m’abstiendrai de tout commentaire – et ont su promouvoir au mieux leur musique : après tout, ça n’a jamais été une tare que d’avoir de l’ambition.
Et c’est bien là l’essentiel !
Inutile de relancer le débat si le metal se doit d’être médiatisé et/ou devenir un phénomène de mode, là n’est pas le but du sujet.
Toujours est-il qu’on a un album à présenter.
Blackrain, depuis maintenant quatre albums, distille son sleaze / glam de qualité et se professionnalise de plus en plus au point que, désormais, ils n’ont plus à rougir en comparaison des groupe du même genre outre-Atlantique.
Quatrième album à la pochette sobre, simplement nommé « It begins » comme s’ils faisaient table rase du passé en affirmant que c’est désormais que les choses commencent.
On peut le dire ainsi, car quoiqu’on en dise, le passage au télé crochet leur a fait une publicité non négligeable, ce qui leur a sans doute permis de signer chez Sony Music.
Et franchement, ils auraient été les rois des imbéciles s’ils n’avaient pas sauté sur l’occasion, nonobstant les critiques des puristes, des jaloux ou des autres langues de pute qui ne seront jamais de bons conseilleurs et surement jamais de bons payeurs.
Plus que jamais, la musique de Blackrain évolue aux sons des Warrant, Poison, Cinderella, Mötley Crüe, LA Guns et fait un bien fou à tous les nostalgiques des années 80 bercés aux sonorités de ces groupes.
Alors oui, Blackrain fait des compositions très faciles à retenir, à rechanter sous la douche après la première écoute et n’hésite pas à nous renvoyer en pleine face tous les clichés inhérents au genre, à commencer par leur look, mais les onze titres proposés sont autant d’hymnes potentiels et fait de ce « It begins » un album très facile d’accès pour tout le monde pour peu qu’il ne soit pas d’un sectarisme ancré indécrottablement dans le metal extrême.
Aidés en cela par une production à « l’Américaine », le son de « It begins » ne souffre d’aucune faiblesse et permet un plaisir auditif de tous les instants grâce à la production d’un Jack Douglas connu pour avoir certes récemment travaillé avec Aerosmith, mais aussi dans le passé avec The Who, Mountain, Patti Smith, Blüe Öyster Cult ou… Miles Davis, excusez du peu !
Inutile de dire que le bonhomme ne se serait pas dérangé si Blackrain eût été un groupe de rigolos.
Alors oui, les quatre savoyards ont le potentiel pour s’exporter au-delà de nos frontières et même aux USA et ça n’en sera que mérité tant cet album a tout pour faire franchir quelques paliers au groupe.
« It begins », qu’ils disent…
Bref, après une intro aux sons d’un orage approchant, « Blast me up » démarre avec un riff proche d’un « The flame » du premier album de Wasp avant que le chant, proche de Bret Michaels, lance les débats.
Chœurs sur des refrains rapidement mémorisables, solo percutant, le titre d’ouverture pourrait bien devenir un standard tant du groupe que du genre.
Et l’ensemble ne souffre ensuite d’aucune faiblesse : « Wild wild wild », « Death by stereo », « Dancing on fire », « Young blood », le quasi hymne « Ho hey hey hey hey », « Tell me » sont autant d’invitations à chanter les refrains en chœur et à secouer les têtes.
Même la ballade « Nobody but you » est une vraie réussite à faire chavirer plus d’un cœur de rocker et à en faire frissonner plus d’un.
Alors oui, Blackrain nous sort avec ce « It begins » un album qui pourrait bien faire date dans le paysage sleaze / glam français et même international.
Avec tout le travail effectué, ça ne sera que mérité.
Chapeau bas, messieurs !
Tracklist :
CD :
1. Blast Me Up
2. Bad Love Is Good
3. Wild Wild Wild
4. Death by Stereo
5. Nobody But You
6. Dancing on Fire
7. Young Blood
8. Cryin’ Tonight
9. Re-Evolution-New Generation
10. Tell Me
11. Ho Hey Hey Hey Hey
DVD :
1. It begins – making of
2. It begins – making of
3. Dead boy
4. Dead boy
5. Addicted to failure
6. Twist and shout
Site officiel : http://www.blackrain.fr/
Myspace : http://www.myspace.com/blackfuckinrain
Facebook : http://www.facebook.com/BlackRainRock
Twitter : http://twitter.com/blackfuckinrain
Youtube : http://youtube.com/user/rockurcity
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