Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

En 1980 et 1981, Iron Maiden et Killers apportaient de la nouveauté à une scène heavy metal balbutiante mais déjà garnie de groupes comme Saxon, Judas Priest, Tygers of Pan Tang, Diamond Head, Witchfynde ou autres qui lui avaient déjà apporté de belles lettres de noblesse. Et de voir de nouvelles formations capables de nous faire revivre cette belle période n’est qu’un pur ravissement nostalgique, surtout lorsque c’est si bien exécuté !

Déjà, lorsqu’on voit la pochette, qui ne se pas sans rappeler aux anciens celle de l’unique album éponyme des américains de Mox Nix avec ses dominantes noires et rouges équitablement réparties, sur lequel on a droit au bon vieux couteau ensanglanté accompagné de mains gantées et bracelets cloutés. En clair, une pochette toute aussi kitsch qu’elle se veut prévisible, de façon totalement assumée.

Musicalement, on se prend un formidable bond de trente-cinq/quarante ans en arrière !
Ici, Killers se mélange avec British Steel, Strong Arm of the Law et quelques standards de la NWOBHM comme Court in the Act, Power of the Hunter, Summer Lightning ou Burn this Town. Chacun sera capable de retrouver les groupes ayant sorti ces albums mythiques !

D’un format rappelant aussi celui d’un certain Speedway des Belges de Warhead – comprendre : 8 titres pour moins d’une demi heure – oscillant entre le bon Heavy mid tempo ravageur et énergique (“High Risk”, “In the Arms of the Devil”, “Tomb of Thoughts”) et le Speed Metal (“Lost Angels”, “Let go”, “Midnight Sinner”, “Rush of Thunder”, “Endangered Dreams”), avec pour dénominateur commun de nous offrir des duels de guitares comme ‘dans l’temps’, le tout avec une production typiquement de l’époque mettant bien en avant le chant haut perché d’un Carlos Gutierrez qui officie comme batteur chez les thrashers de Fueled by Fire.

Les huit compositions sont classiques de chez classique, facilement mémorisables, sous le schéma intro / couplet / refrain / couplet / refrain / solo / couplet / refrain avec un soin particulier apporté à la fluidité de l’ensemble.

Plus passéiste encore que les Night Demon, Skull Fist, Cauldron, High Spirits ou autre Striker, Blade Killer se veut un parfait hommage à une époque pas si révolue que ça et dans laquelle il fait bon se replonger.

Merci Messieurs !

Tracklist :

1. Lost Angels (3:36)
2. Let go (3:14)
3. High Risk (3:42)
4. In the Arms of the Devil (4:20)
5. Midnight Sinner (3:30)
6. Rush of Thunder (2:35)
7. Endangered Dreams (4:46)
8. Tomb of Thoughts (3:54)

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