Line-up sur cet Album
- Joe Aversario : Basse, Guitare, Chant
- Chris Warhead : Batterie
Style:
Death MetalDate de sortie:
07 août 2020 (CD) / 09 novembre 2020 (vinyle)Label:
Nuclear Winter RecordsNote du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10
Quand je vois qu’il s’agit d’un premier album, j’ai toujours le même réflexe : aller regarder les musiciens qui forment le groupe afin de savoir si ce sont des jeunes qui débutent ou des mecs « connus » qui se lancent dans une nouvelle aventure.
Pour Blasphematory et Depths of the Obscurity , c’est la seconde option.
Joe Aversario a joué dans un nombre de groupes underground impressionnant et le batteur Chris Warhead a notamment pratiqué au sein de Discordance Axis et Disma.
Donc, sur le papier, on a affaire à des gars solides.
Ni le nom, ni le logo, ni la pochette n’induisent en erreur : death metal obscur et rustre à tous les étages dans la veine de tout ce qu’a pu engendrer la paire Archgoat / Profanatica.
C’est lourd, sale, retravaillé aux échos d’une salle de torture suintante, un chant caverneux au possible, des riffs chaotiques, des solos approximatifs, de la barbarie rustre et des coups plein de vice.
Le duo a tout de même le bon goût de ne pas jouer à des vitesses insoutenables, préférant les tempos lourds, ce qui permet à la production minimaliste d’être audible, ce que du blast à outrance n’aurait pas rendu possible.
Est-ce que c’est réussi ?
Il se dégage de ces quelques trente-cinq minutes une puanteur aigre, un parfum de charogne et de blasphème, une obscurité redevable uniquement aux instruments, à leurs accordages, aux cordes vocales, sans ajout parfois superficiel de samples et d’ambiances synthétiques.
Fessée. (Note du Posteur : j’en connais quelques uns chez Soil qui aimeraient bien, une bonne fessée…)
Tracklist :
01 : Intro (1:15)
02 : Martyr’s Tears (3:33)
03 : Remains of the Despised (3:35)
04 : Furthest from Salvation (3:55)
05 : Depths of the Obscurity (5:05)
06 : The Old Book (4:03)
07 : Toward Rotten Death (4:40)
08 : Sepulchres Below (4:06)
09 : Pulled from the Beyond (5:25)
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