Line-up sur cet Album
- Hansi Kürsch - Chant
- André Olbrich - Guitares
- Marcus Siepen - Guitares
- Frederik Ehmke - Batterie
- Guests : Barend Courbois - Basse / Thomas Geiger - Claviers / Joost Van Den Broek - Claviers sur 5 / Marcela Bovio, Marjan Welman, Olaf Senkbeil, Hacky Hackmann et John "Jaycee" Cuijpers - Chœurs
Style:
Power MetalDate de sortie:
02 septembre 2022Label:
Nuclear BlastNote du SoilChroniqueur (M.L.A.M.) : 8/10
Ça doit faire plus de 20 ans que je ne me suis pas vraiment plongé avec intérêt dans un album des allemands de Blind Guardian – certes j’ai quand même écouté les opus sortis depuis A night at the opera (2003) mais je n’avais pas réussi à entrer dedans.
D’ailleurs, comme deux autres exemples du power metal Teuton, Running Wild ou Grave Digger, le meilleur du groupe s’arrête donc à la fin des années 90 avec l’album Nightfall in middle earth (1998) qui reste vraiment le dernier grand album du groupe, mais bon, toutefois en dessous de leur chef d’œuvre incontestable Imaginations from the other side (1995).
Certes les albums que le groupe a sortis après 2003 sont dans l’ensemble plutôt bien travaillés et avec des arrangements très complexes, mais voilà, ce n’est pas simple de rentrer dedans surtout quand on vénère la période 90-95 qui reste l’âge d’or du groupe. Trouver l’équivalent d’un Journey through the dark , Goodbye my friend , Imagination from the other side , Valhalla ou encore d’un The bard’s song, ce n’est pas simple.
Donc, pour ce nouvel album, le groupe a décidé de réincorporer des éléments speed metal à leur musique qui font super plaisir et qui nous ramènent sans problèmes à l’album IFTOS.
« Deliver us from evil », « Damnation », « Blood of the elves » voire « violent shadows » sont très agréables à entendre car on n’espérait plus vraiment avoir ce genre de compositions chez le gardien aveugle – peut être la décision de jouer « Somewhere far beyond » en entier sur leur dernières prestations live a-t-il donner l’envie aux musiciens de revenir sur des éléments plus classiques.
On retrouve aussi des morceaux qui reste dans l’esprit du Blind Guardian plus actuel avec des morceaux plutôt longs « Secrets of the americans gods », « Destiny » ou encore le très émotionnel « Let it be no more » qui évoque le décès de la mère d’Hansi et qui dégage beaucoup d’émotions de la part du groupe .
Même si on a parfois du mal à retrouver ici des véritables hits comme le groupe est capable d’en pondre et que le public reprend en chœur lors des prestations live, on est toutefois content de voir le leader du speed metal Allemand repartir de la plus belle des manières pour « Reconquering the throne » (petit clin d’œil à Kreator en passant).
L’un des rares groupe capable de faire reprendre « The bard’s song » a capella ou encore « Valhalla » au public d’un festival comme Wacken ou même à Clisson.
Il faut leur reconnaitre ça, que même si on a du mal avec leur évolution, le groupe reste parmi les plus grands noms du heavy/ speed Teuton, au même titre qu’un Helloween ou qu’un Accept, Grave Digger restant quand même en dessous question popularité.
Un album avec une production énorme et une pochette plutôt jolie mais bon, pareil, on est très loin des œuvres d’art que proposait le groupe a une époque (les pochettes signées Andreas Marschall étaient juste magnifiques), d’ailleurs notre cher Stan W Decker a sans problème suivi les traces de monsieur AM.
Vous aviez décroché du groupe depuis belle lurette ? Vous pouvez foncer les yeux fermés pour acheter le nouvel album.
D’ailleurs une version Digipack contient trois titres en plus et enfin une version limitée propose en bonus l’album en version instrumentale.
Tracklist :
1. Deliver Us from Evil 5:22
2. Damnation 5:21
3. Secrets of the American Gods 7:29
4. Violent Shadows 4:18
5. Life Beyond the Spheres 6:03
6. Architects of Doom 6:21
7. Let It Be No More 4:49
8. Blood of the Elves 4:38
9. Destiny 6:47
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