Blind Guardian – Twilight orchestra : Legacy of the Dark Lands ...
Line-up sur cet Album
Hansi Kürsch - Chant, Compositions / André Olbrich - Compositions. Guests : The City of Prague Philharmonic Orchestra - Orchestre / FILMharmonic Choir Prague - Chœurs / BG Choir Company - Chœurs / Vox Futura - Chœurs.
Style:
Opera metalDate de sortie:
08 novembre 2019Label:
Nuclear Blast RecordsNote du SoilChroniqueur (M.L.A.M.) : 5/10
J’ai découvert le groupe en 1993 à l’époque des très bons « Somewhere Far Beyond » et « Tales from the Twilight Hall » et ce n’est pas une surprise que le groupe nous propose, 27 ans après, ce « Legay of the Dark Lands ».
Si l’on remonte en 1998 et l’album « Nightfall », on trouvait déjà certains intermèdes laissant présager que le groupe finirait bien par sortir un jour ou l’autre un album de ce type. D’ailleurs, Blind Guardian n’avait pas été retenu pour le soundtrack du « Seigneur des Anneaux » et c’est un peu une revanche pour le groupe qui nous livre ici une belle histoire de plus de 75 minutes qui aborde le même sujet.
On connaît aussi la passion sans faille du groupe pour l’Heroic Fantasy – le groupe avait participé au jeu video « Sacred 2 » où l’on pouvait le découvrir jouant en live en version image de synthèse.
Fans du groupe version metal qui adorent le côté heavy speed des Allemands, passez donc votre chemin car c’est au final un album mélangeant bande originale de film, musique classique, théâtre avec un soupçon de comédie musicale en bonus qui nous est proposé ici par les deux leaders du groupes : André Olbrich et Hansi Kursch – point de Marcus Siepen mentionné ici.
Nos deux compères ont d’ailleurs effectué un travail de composition plutôt monstrueux et on peut clairement les assimiler à des génies – ça se confirme ici sans problème juste en écoutant au hasard « Point of no return », « The Gathering » ou encore « War feed war ».
Une chose est sûre, le résultat final est titanesque et composer l’ensemble a dû demander un temps phénoménal et on peut imaginer le budget total nécessaire pour arriver à un tel résultat. C’est d’ailleurs avec l’orchestre symphonique de Prague que le groupe s’est associé pour mener à bien son projet pharaonique, son opéra rock à lui – un peu son « The Wall » auquel on aurait zappé le côté rock.
Les fans du groupe toute période confondue devrait aimer mais il y a un gros « mais », il faut arriver à tenir 75 minutes et là ce n’est pas gagné à moins d’être malade et allongé dans son lit, voire être en télétravail chez soi et finaliser un gros appel d’offre.
Je pense que le groupe aurait quand même pu laisser un léger pourcentage de métal question composition, cela aurait rendu la chose encore plus épique et intéressante – je ne vois pas où le fan de Blind Guardian va pouvoir secouer le tête ou tapoter du pied en écoutant le CD. Je termine ma chronique par la question suivante : qui va être vraiment intéressé par cette œuvre : les fans de metal ? les fans de jeux de rôles ? ceux qui aiment la musique classique ?
Tracklist
1. 1618 Ouverture
2. The Gathering
3. War feed war
4. Comets and prophecies
5. Dark Cloud’s rising
6. The ritual
7. In the underworld
8. A secret society
9. The great ordeal
10. Bez
11. In the red dwarf’s tower
12. Into the battle
13. Treason
14. Between the realms
15. Point of no return
16. The withe horseman
17. Nephilim
18. Trial and coronation
19. Harverster of souls
20. Conquest is over
21. The storm
22. The great assault
23. Beyond the wall
24. A new beginning
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