Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Bon, on va de suite se débarrasser du plus gros défaut – et sans doute le seul – de cet album : c’est sa pochette !
Non mais franchement, elle n’est pas tout simplement hideuse ?
C’est un coup à tirer la même gueule que le personnage du premier plan quand on la regarde !
Voilà, ça, c’est fait…

Parce que, pour le reste, c’est un sans faute !
Bloody Hell, formation Finlandaise (Helsinki) qui a vu le jour en 2000, a sorti deux demos “What the Hell” (2003) et “Hangover riders” (2010) avant un premier album éponyme (2015) et enfin ce “The bloodening” qui nous balance douze titres d’un pur heavy metal puissant tout comme il faut pour un peu moins d’une heure de musique !
Et ça ne rigole pas chez ces gens-là : chercher les points faibles de cet album revient à s’entêter à trouver une aiguille dans une botte de foin.

Quand Bloody Hell ne nous balance pas des titres à la limite du speed metal proches de Blind Guardian ou de Running Wild (“Hangover rider”, “Burn witch burn”, “Midnight man”, “Bite”), on se prend du heavy metal bien carré et ciselé à la hache à la façon d’un Accept ou d’un Tarot aux mid tempo assassin (“Face in Hell”, “In the night we burn”, “Murders she wrote”, “Long road to Hell”), du power metal plus nerveux (“The undertaker”, “What the hell”) ou plus épique (“Smoking”, le final en beauté avec la power ballad “Kiasma – The museum of modern art –”).

Autant dire que les Finlandais s’y entendent pour nous varier les plaisirs sur un album très riche !
Et comme si ça ne suffisait pas, ils ont le talent de composition nécessaire pour leur permettre de nous coller des riffs, des couplets et des refrains on ne peut plus accrocheurs !
Et ce, dès le premier titre “Hangover rider” et son intro à la limite de celle du “Fight fire with fire” de Metallica : et derrière, ça défouraille sévère.
Batterie qui s’énerve, guitares qui démarrent en même temps que des chœurs virils et les hostilités peuvent commencer !
Et quand, d’entrée, tu te prends une telle bourrasque, tu as peur que la suite ne suive pas…
Et bien pas chez Bloody Hell : douze titres, douze bombes !

Puissant, accrocheur, addictif…
Bloody Hell signe avec ce “The bloodening” un monstrueux pavé de heavy / power metal qui fera headbanguer plus d’un adorateur de riffs tout en puissance et au chant du même tonneau !

Tracklist :

1. Hangover Rider (4:37)
2. Face in Hell (4:02)
3. The Undertaker (4:54)
4. In the Night We Burn (4:30)
5. Smoking (5:16)
6. What the Hell (4:11)
7. Burn Witch Burn (3:57)
8. Murders She Wrote (5:01)
9. Midnight Man (3:43)
10. Long Road to Hell (5:32)
11. Bite (4:24)
12. Kiasma (The Museum of Modern Art) (7:03)

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