Line-up sur cet Album
Chris : Chant Nico : Guitare Bob : Guitare La Huche : Basse Jojel : Batterie
Style:
Wild Wild RockDate de sortie:
12 janvier 2009Label:
Gofannon Records (Pervade Production)Note du Soilchroniqueur (Fredo):
7 / 10
RAAAAHHH LOVELY P…. que j’aime ça !!!! en ces temps de crise économique larvée qui fait flipper toute la population, d’hiver particulièrement pénible qui n’en finit pas … une bande de mecs comme Boneshaker, ça fait un bien fou pour se battre contre cette sinistrose ambiante qui commence tous à nous miner …
Les Palois s’étaient fait déjà connaître en 2008 avec la demo « Boneshaker » composée de 4 compos persos (dont 2 sont repris sur cet album) et quelques reprises d’AC/DC. Tout fiers de leur joli contrat avec le dynamique label Gofannon, ils nous reviennent aujourd’hui avec leur 1er album. Pochette simple, pas de logo alambiqué et illisible, très sobre. La photo de l’arrière est par contre elle, un peu plus … (mettez ce que vous voulez à la place des 3 points, disons que je ne pense pas qu’ hommes et femmes mettront le même adjectif.). Bien. Maintenant que l’on s’est bien, soit rincé l’œil, soit offusqué(e), glissons donc cette rondelle in ze lecteur.
Un petit gribouillis à la guitare, un gros riff d’intro et tout de suite on met les pendules à l’heure : « Not Sell My Life » nous déboule rageusement dans les esgourdes, rock énervé rapide, burné, énergique, baignant dans la culture australienne. Les couplets sont rapides, limites punks, un refrain qu’on se met à rêver de reprendre à pleine gorge, les bras levés en sautillant devant une scène. 3 min 15 plus tard, on en a déjà pris un coup dans les flans. La chanson de bringue typique, celle qu’on se fait le soir d’une concentre ou après un bon run entre potes. Et ça continue sur la même lancée avec « Naked Lady », au texte subtil, « We’re Gonna Celebrate », déjà présent sur la demo, « Wild Flower » et son refrain aussi simple que dévastateur, « Can’t Play The Blues » un brin moins rapide, « You’re Wrong », un autre bon petit brûlot. Arrive ensuite « Falling », petite intro en arpège à la « Summertime » de Janis Joplin, la voix de Chris se gorge d’une émotion qu’on aurait jusque là pas pu soupçonner, puis montée en puissance du morceau jusqu’à l’explosion finale … une véritable réussite, le style de song qui marque, quoi. Changement de style avec « Boncha Tv », le titre Rock Boogie qu’on attendait, qu’on espérait avec un coquin d’harmonica qui s’invite aux débats et dont les notes se glissent à merveille en réponse à celles des guitares. C’est également ici que l’influence de Bon Scott sur le chant est la plus flagrante. Les Palois nous achèvent par 4 ultimes titres, 4 dragsters qu’on se prend en pleine poire, et quand les derniers accords de « Start The Race » s’égrainent, c’est un auditeur tout mouillé de chaud qui reste planté à coté de sa platine.
En 43 petites minutes, on a en a pris des coups de pied au derrière et des retours de kick. Et pour une fois, ça fait du bien … et on attend la suite avec impatience. Long Live Rock’N’Roll.
Fredo
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