Line-up sur cet Album
- Alexx Stahl - Chant
- Hans Ziller - Guitares
- Frank Pané - Guitares
- Ronnie Parkes - Basse
- Tim Breideband - Batterie
Style:
Hard RockDate de sortie:
19 Octobre 2018Label:
AFM RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Plus de trente ans de carrière pour la formation teutone qui ne semble pas avoir envie de prendre une ride depuis le retour de sa superbe en 2011 avec l’excellent Branded, et qui semble se maintenir depuis dans une grande forme.
C’est qu’ils nous en ont fait voir de toutes les couleurs, les Bonfire ! De 1986 à 1989, ils nous envoient trois albums de folie – dont le monstrueux Fireworks (1987) –, nous poussant même à les voir rivaliser avec rien de moins que Scorpions qui avait le vent en poupe avec des albums vendus par trains entiers, avant de nous sortir des galettes de qualités oscillant entre le médiocre et le dispensable.
Depuis Glörious en 2015, Bonfire s’est remis sur les bons rails et nous gratifie d’excellents albums avec ensuite Pearls, Byte the Bullet et enfin Temple of Lies.
Et c’est six mois plus tard que le groupe revient avec un nouvel album sous le bras. Enfin… un double CD bourré ras la gueule… mais pas de nouveaux titres : on a droit à trente-deux reprises qui sont autant de preuves de bon gout de la part de la formation allemande.
Présent depuis 2016, le chanteur Alexx Stahl (ex-Seduction, ex-Viron), à la base prévu pour un simple intérim en remplacement d’un Michael Bormann qui finalement n’est jamais revenu, prend définitivement la place derrière le micro et laisse – relation de cause à effet ? – Masters of Disguise avec lesquels il a enregistré les pourtant excellents Back with a Vengeance, The Savage and the Grace et Alpha/Omega.
Trente-deux titres, donc, plus de deux heures et demie de reprises pour un exercice pourtant casse-gueule sur lequel pas mal de formations se sont cassées les dents (qui a dit Six Feet Under ?) là où d’autres s’en sont tirées avec les honneurs (Vader notamment)…
Là, pour le coup, Bonfire s’est réapproprié les morceaux jusqu’à les personnaliser sans en toucher l’essence : non seulement ils sont très vite reconnaissables, mais en plus ils se voient reliftés et parfois même améliorés et réactualisés.
Très difficile de sortir beaucoup de morceaux du lot tant ils sont tous de qualité régulière, mais là où on approche les sommets, c’est bien lors des “Eye of the Tiger”, “Doctor Doctor”, “Lights out”, un “Rock bottom” très seventies, “Hallelujah” et surtout “Rebellion” et l’époustouflant “Child in Time” qui mérite tous les superlatifs que nous offre la langue française.
Et Bonfire pousse le vice à promouvoir ce nouvel album avec une tournée d’une vingtaine de dates (eh non, pas en France…) avec quelques chanteurs des formations dont les titres ont été repris : ainsi, les chanceux qui assisteront à une de ces dates pourront tour à tour y voir Bobby Kimball (Toto), Joe Lynn Turner (Rainbow, Yngwie J. Malmsteen, Deep Purple), Dave Bickler (Survivor), Phil Mogg (UFO), Geoff Tate (Queensrÿche), Robin Beck, James Christian (House of Lords), Chris Boltendahl (Grave Digger) ou Johnny Gioeli (Hardline).
Clairement, Bonfire a fait très fort avec ce double album de reprises toutes formidables. Un must !
Tracklist :
CD1 :
01. Africa (Toto) (4’54)
02. Hold the Line (Toto) (4’10)
03. Rosanna (Toto) (5’38)
04. Man on the silver Mountain (Rainbow) (3’58)
05. I surrender (Rainbow) (3’45)
06. Stone cold (Rainbow) (4’40)
07. Death Alley Driver (Rainbow) (4’28)
08. Black Masquerade (Rainbow) (5’43)
09. Burning Heart (Survivor) (3’55)
10. Eye of the Tiger (Survivor) (4’36)
11. Caught in the Game (Survivor) (4’32)
12. Doctor Doctor (UFO) (4’30)
13. Lights out (UFO) (5’27)
14. Rock bottom (UFO) (6’32)
15. Child in Time (Deep Purple) (10’19)
CD2 :
01. Jet City Woman (Queensrÿche) (5’19)
02. Silent Lucidity (Queensrÿche) (5’45)
03. Eyes of a Stranger (Queensrÿche) (7’18)
04. Tears in the Rain (Robin Beck) (4’35)
05. The first Time (Robin Beck) (3’18)
06. Save up all your Tears (Robin Beck) (4’13)
07. Hot Cherie (Hardline) (4’37)
08. Dr. Love (Hardline) (5’50)
09. Hallelujah (Leonard Cohen) (5’06)
10. Rebellion (Grave Digger) (4’21)
11. Heavy Metal Breakdown (Grave Digger) (3’51)
12. Love don’t lie (House Of Lords) (3’42)
13. I wanna be loved (House Of Lords) (3’29)
14. King of Dreams (Deep Purple) (4’57)
15. Frei wie die Geier (Quaster) (4’28)
16. Erinnerung (Quaster) (5’51)
17. Alt wie ein Baum (Quaster) (2’49)
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