Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10

Un Allemand qui commence sa carrière dans le milieu Post Black Métal Par un sourire en 2010 puis qui la poursuit huit ans plus tard en nous contant notre ultime cauchemar urbain, cela intrigue. On sent que le père Nathanael, il a bien déprimé ces dernières années et que la vie citadine ne lui réussit que moyennement : Bonjour Tristesse donc.

Bon, moi, à la base, le Post Black, je n’en suis pas particulièrement friand. Mais la dimension bétonnée que semble vouloir lui donner son auteur m’intrigue suffisamment pour que l’envie de jeter une oreille se fasse sentir. Malheureusement, même si les neuf compositions sont bien foutues et proposent une bonne quantité de blasts qui font passer le goût des arpèges, il reste que je ne ressens pas du tout l’oppression des mégapoles : ce disque ne sera donc pas l’incarnation de l’ultime noirceur. Cependant, je dois reconnaître que le gars s’en tire très bien en solo et qu’il a une belle maîtrise de chaque instrument mais les sentiments exprimés ne me touchent que trop peu. À écouter pour les inconditionnels du genre.

Tracklist :

01. Your ultimate urban Nightmare
02. Like the Scythe in the ripened Field
03. Alienation
04. Another Bullshit Night in Suck City
05. One of the Ghostfolk
06. The Act of laughing in a World once beautiful now dying
07. Blacktop Prison
08. Wavebreaker
09. The End of the World

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