Line-up sur cet Album
- Olivier "Olive" Lataste – Batterie
- David "Chon" Patanchon – Guitares
- Alexandre "Alex" Jupin – Chant, Guitares
- Christophe "Rod" Rodriguez – Basse
Style:
Thrash / Death metalDate de sortie:
Septembre 2013Label:
Finisterian Dead EndNote du Soilchroniqueur (MetalFreak): 8,5/10
Combien de fois ai-je déjà affirmé et défendu en ces pages la qualité de la scène metal française ?
Combien de fois ai-je déjà vanté les petites pépites que nos groupes nationaux ont pu sortir (au hasard Jenx, Tao Menizoo, E.N.D., Deficiency et j’en passe) ?
Là, dès la première écoute de ce « Baleful World », j’ai entre les oreilles à peu près tout ce que j’aime en matière de thrash / death metal.
Sorte de combinaison entre Sepultura et Gojira qui aurait fait ses armes aux écoutes du thrash et du death old school façon Slayer ou Loudblast avec un énorme côté moderne magnifié par la production sans faille de Mathieu Pascal (Gorod) et le mixage de Mobo aux Conkrete Studios (Otargos, E.N.D., K.A., Gorod, Lokurah…) : bref, du gros son.
Deuxième album après « Mutilated Earth » (2007), le groupe fondé en 1997 sort avec ce magnifique digipack à l’artwork soigné un album d’une brutalité et d’une maturité bien réelles.
Car décrire une telle œuvre revient à peu près à ouvrir un dictionnaire de superlatifs.
Quel album !
Entre douze titres, Breakdust donne une pure leçon de brutalité à un bon nombre de groupes dits émergents et il est fort à parier que ce « Baleful world » pourrait bien faire date dans la carrière du groupe et, pourquoi pas, au sein de la scène metal hexagonale en général.
Si cet album ne se veut pas le plus original jamais sorti, il faut leur reconnaître un talent de composition au dessus de la moyenne et surtout d’avoir su combiner à la fois leurs influences pour le moins bien digérées avec leurs propres idées, ce qui fait de cet album un tout pour le moins personnel et surtout très réussi.
Véritable invitation au headbanging sur quasiment tout l’album, Breakdust fait l’exploit de nous envoyer 12 titres, longs pour la plupart, sans redondance aucune et surtout avec la ferme intention de nous envoyer le riff qui tue à chaque break, et il faut reconnaître qu’ils y parviennent souvent : que ce soit sur « Fuck you, shut up, listen or go ! », l’énorme « Make me a living man », l’incroyable « Mother will kill us all » et ses huit minutes époustouflantes ou le très Gojira « Dark side of human spirit » sont autant de prétexte à s’acheter l’album, tout comme l’ensemble des autres morceaux qui font de cette œuvre un tout indissociable.
Un CD qui se veut d’une grande richesse de par ses réguliers changements de rythmes : seul le chant mériterait un rien plus de nuances histoire que « Baleful World » gagne encore plus en profondeur mais il s’avère inutile de chercher des défauts pour chercher des défauts : pour un second album, Breakdust fait preuve d’une maturité relativement exceptionnelle à souligner. Inutile d’aller plus loin dans les superlatifs, on aura compris le message : ce digipack est fortement conseillé.
Un tel concentré de haine ne peut rester sans suite, après l’écoute d’une telle sauvagerie, il tarde de les découvrir en live. Ça risque d’en désosser plus d’un !
Myspace : http://www.myspace.com/breakdust
Facebook : http://www.facebook.com/pages/Breakdust/124657367584322
Clip “Come to challenge them” :
Tracklist :
01 – Intro « Time has come »
02 – Come to challenge them
03 – Fuck you, shut-up, listen or go !
04 – Make me a living man
05 – Sad evolution
06 – Poison that consumes me
07 – Mother will kill us all
08 – Bloody puppets
09 – Lost in my dream
10 – Fucking sheep
11 – Dark side of human spirit
12 – Baleful world
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