Breakker – Breakker

Le 14 septembre 2024 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Stevie Lang – Basse, Chœurs / Ben Brower – Batterie, Claviers, Chœurs / Teagan Edsell – Guitares, Chœurs / Clare Mairéad – Chant.

Style:

Heavy metal

Date de sortie:

27 juillet 2024

Label:

Autoproduction

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

 

Le heavy metal, c’est comme une bonne binouse Alsacienne, “la tradition, ça a du bon” !
A la différence près, c’est que si le premier EP des Américains de Breakker, c’est que ça se prend cul sec et sans modération ! Et en plus, ça ne soule personne !
Gagnant gagnant…

Si Breakker est un tout jeune groupe, qui a sorti deux singles avant cet EP, le tout en 2024, ils font dans une musique résolument old school.
Clairement, on nage dans les eaux d’un Judas Priest pré-“Screaming for vengeance” et, que ce soit au niveau de l’attaque des compositions, de l’artwork, de l’attitude et de la production, tout est old school.
Les cinq titres passent comme une lettre à la poste, tout y est d’une sincère authenticité.
Pas de fioritures ni de remplissage inutile, Breakker nous offre cinq compositions de heavy metal tout ce qu’il y a de plus traditionnel, sans passer par la case speed metal ni vers la ballade parfois dispensable : non, tout sent bon l’amour du heavy metal d’il y a quarante ans (minimum), avec de gros relents NWOBHM et quelques nappes de claviers – impalpables mais bien présentes – qui renforcent la sensation de plongée dans la première moitié des années 80.

On entend parfaitement chaque instrument et les refrains se veulent imparables.
Les soli sont bien faits sans en rajouter.
Oui, Breakker a tout compris du heavy metal de nos parents
Le quatuor nous offre son lot de titres heavy bien nerveux (“Time’s not gonna wait”, le plus épique “Under the overlords”) alternant avec les plus hard rock “Tight leash”, le très Wasp “Fever” et le plus proche de Dokken “Lipstick trace”.
Musicalement, Breakker nous fait un sans faute, et ce n’est sans parler du chant de Clare Mairéad, sorte de compromis entre Kate de Lombaert et Ann Wilson, qui se pose humblement sur chaque titre.

Vraiment, Breakker nous retranscrit à merveille tout ce que la première moitié des eighties a apporté au heavy metal : si on parcourt la chaîne YouTube de la formation, on peut y entendre des reprises de Judas Priest (tiens donc…), Iron Maiden, Lizzy Borden ou Twisted Sister.

Une belle découverte, à suivre évidemment !

 

Tracklist :

1. Time’s Not Gonna Wait (4:53)
2. Tight Leash (4:31)
3. Under the Overlords (5:09)
4. Fever (3:57)
5. Lipstick Trace (4:57)

 

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