Brimstone Coven – Black magic

Le 12 janvier 2016 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


    Justin Wood: Batterie Corey Roth: Chant, Guitare Andrew Dcagna : Chant, Basse John Willia : Chant
 

Style:

Heavy Metal / Hard Rock

Date de sortie:

29 janvier 2016

Label:

Metal Blade Records

Note du SoilChroniqueur (Erikillmister) : 6,5/10

 

Partant du principe qu’on fera toujours du neuf correct avec du bon vieux, l’univers Metal est envahi par une flopée de groupes se la jouant résolument 70’, il n’y a qu’à voir les efforts consentis par The Answer, Vintage Caravan ou bien encore Scorpion child pour s’en convaincre. Et ce n’est pas les américains de Brimstone Coven dont il sera question dans ma chronique qui me feront dire le contraire !

La filiation Black Sabbath est présente dès l’intro de « Black magic », rien ne manque, la basse de D’Cagna ronronne comme un tigre élevé par G.Buttler, le riff principal aurait pu avoir comme géniteur un certain Tomi Lomi qu’il n’en aurait pas été différent, et la voix de J. Williams bien qu’assez éloignée du timbre de celle d’Ozzy en partage néanmoins le phrasé. « Black unicorn » s’engouffre dans la même voie, Corey Roth et sa Gibson semblant bloqué sur « Master of reality ». Par contre mon oreille est attirée par l’intro saccadée de « beyond the Astral » qui se démarque de ce qui nous avait été proposé depuis le début, avant de se remettre en ordre de marche, aidé en cela par un chant éthéré prenant son inspiration aux environs de « planet caravan » (décidément, on en revient toujours à Black Sabbath !) Délaissant ensuite Ozzy et consorts, Brimstone Coven tente le pari de la ballade acoustique, « As we fall », ne lésinant pas sur les moyens, arpèges dénudés de fioritures mélangés à un long solo langoureux, le tout pour arriver à un étrange accouplement entrePink Floyd et Led Zeppelin. C’est sans doute entouré de volutes de fumées âcres et épaisses que « upon the mountain » a du voir le jour, car si vous aimez le doom/stoner d’un Lord Vicar, on est ici en plein dedans ! Et comme on ne change pas une recette qui marche, on refait quasiment le même plan avec « slow death » en la rendant néanmoins moins pachydermique. Au passage Corey Rothnous refait le coup du solo virtuose en étant cette fois–ci un peu plus original. Moins barré que ce peut faire un Reverend bizarre, tout en restant néanmoins dans la même veine mélancolique Brimstone Coven sait faire de jolies choses comme le démontrent « the seers » et « the plague », cette dernière se démarquant par son tempo différent et constituant la bonne surprise de ce disque. Dés le début ce cette chronique je vous avertissais de l’addiction du combo américain pour le Sab’4…Vers lequel on revient (encore !) au galop, le riff de « forseken » flirtant avec l’ère « Sabotage » des vénérables Anglais. N’étant plus à une contradiction près, les natifs de Wheeling (W.Virginia) nous balancent pour terminer un modèle de titre lourd et angoissant, « The eldest tree », Doom pur et dur de derrière les fagots ! Un régal qui ravira les aficionados de Pentagram entre autre.

Moins brouillon que leur précédent enregistrement éponyme, ce « Black magic » s’écoute avec plaisir, bien que souffrant de nombreuses petites imperfections. Cet album manque un peu de tonus, ce contentant de ronronner là où il aurait fallu planter un clou rouillé dans un ensemble naviguant trop souvent sur les schémas éculés des seventies… Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les titres les plus probants sont justement ceux qui s’en éloignent, comme « has we fall et the eldest tree ». A méditer pour le prochain ?

 

Tracklist :
1. Black Magic
2. Black Unicorn
3. Beyond the Astral
4. As We Fall
5. Upon the Mountain
6. Slow Death
7. The Seers
8. The Plague
9. Forsaken
10. The Eldest Tree

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