Line-up sur cet Album
Jason Flinck : Basse, Choeurs / Kalle Torniainen : Batterie / Tomppa Nikulainen : Claviers / Emppu Vuorinen : Guitares / Pekka Ansio Heino : Chant
Style:
Hard FMDate de sortie:
05 mai 2014Label:
Spinefarm RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Troisième album pour ce groupe qui surfe sur le hard FM et l’AOR des années 80 pour une musique qui fleure bon des groupes comme Europe, Survivor, Bonfire, Journey, Bon Jovi, Magnum ou plus récemment H.E.A.T.
Malgré tout, pour avoir ce « Diamond in the firepit », il aura fallu attendre six longues années après le phénoménal « Heart full of fire », la faute aux calendriers surchargés des groupes respectifs du chanteur Pekka Ansio Heino (Leverage) et du guitariste Emppu Vuorinen (Nightwish) et il est vrai que, hormis un DVD live en 2010 (« Live at Apollo »), les fans n’ont pas eu grand-chose à se mettre sous la dent de leur part.
C’est donc avec une attente non dissimulée que cet album sort, et il faut reconnaître que ce qui était à la base un side-project des deux artistes précités va confirmer leur statut de groupe phare de la scène AOR scandinave.
Il faut bien l’admettre : quelle claque !
Tous les fans du genre vont s’y retrouver, en particulier les nostalgiques de la période bénie des eighties.
Car tout y est : la voix chaude de P.A. Heino, les claviers récurrents qui font partie intégrante de chaque morceau, les refrains à tomber qui suivent les riffs de guitares, les chœurs en « ouhouuuh », les solis aux petits oignons, et les compositions taillées pour passer sur la bande FM…
Bref, toute la panoplie de ce qui collera une violente urticaire aux fans sectaires de metal extrême est regroupé dans ces 46 minutes de pur régal auditif.
Aucun changement de line up dans l’intervalle, ce qui confère à cet album une cohésion de tous les instants tant les douze titres de cet album sont autant de hits potentiels.
Et les exemples ne manquent pas : hormis l’intro, on pourrait tous les citer.
L’album est homogène, s’écoute et se réécoute d’une traite, ne souffre d’aucun temps mort ou de point faible et l’ensemble est véritablement magnifié par le timbre de voix – caractéristique du genre certes – du chanteur.
D’entrée, après l’intro, un vitaminé « Love’s not enough » pose les jalons : le titre se veut efficace et mettra tout le monde d’accord en concert.
Les comparaisons avec les premiers albums de Bon Jovi, d’Europe ou de Bonfire vont aller bon train mais si Brother Firetribe se cantonne dans ce qui a fait le succès du genre il y a 25-30 ans de ça, il faut malgré tout leur laisser le fait qu’il le font avec leurs propres idée et leur propre identité, allant jusqu’à se réapproprier la reprise de Sammy Hagar « Winner takes it all » sorti sur la BO de « Over the top ».
Bref, on se délecte, on savoure, et pour peu qu’on aime les choses un peu sucrées et faciles d’accès, on risque de ne pas s’en lasser.
Très bel album.
Tracklist :
1. Intro
2. Love’s Not Enough
3. Far Away from Love
4. For Better or for Worse
5. Desperately
6. Edge of Forever
7. Hanging by a Thread
8. Trail of Tears
9. Winner Takes It All
10. Tired of Dreaming
11. Reality Bites
12. Close to the Bone
Site officiel : http://www.brotherfiretribe.com/
Myspace : http://www.myspace.com/brotherfiretribe
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