Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Quelle persévérance que celle de Marq Torien. Le voilà qu’il revient avec un nouveau line up, un nouveau label et surtout une nouvelle énergie pour nous proposer ce From out of the Skies pour le moins carton.

C’est qu’il nous en a fait quand même pas mal, des albums qui ne valaient pas qualitativement les deux premiers Bulletboys (1988) et Freakshow (1991), qui se sont quand même vendus à quelques millions d’exemplaires lorsque la vague hard/glam battait son plein en Californie avant qu’une vague grunge ne submerge tous les genres du Hard Rock au Heavy Metal et voient des groupes talentueux rentrer dans le rang dans les meilleurs des cas, ou carrément splitter, ne laissant que les grosses pointures comme Guns n’ Roses et consorts submerger…
Malgré tout, après maints changements d’un line up qui aura vu passer dans ses rangs Steven Adler (1998-1999), Jason Hook (2000-2002), Mick Sweda (membre originel, présent entre 1987 et 1993, puis 1999-2000 et 2011), Keri Kelly (2002-2004) ou Chris Holmes (2011), Bulletboys continuait son petit bonhomme de chemin avec des albums qui ne restaient pas forcement dans les mémoires comme Za-za (1993), Sophie (2003) ou 10c Billionaire (2009).

Dernier membre originel, Marq Torien s’entoure de Nick Rozz (guitares) depuis 2012 après une pige en 2010-2011, Chad MacDonald à la basse depuis 2011 et du batteur nouvellement arrivé Anthony “Tiny” Biuso, et à l’écoute de ce nouvel album, on sent comme un vrai nouveau souffle pour le guitariste-chanteur et ses acolytes. Dix titres convaincants, 40 minutes d’un Hard Rock pur jus qui aurait très certainement propulsé l’album assez haut dans les Charts s’il était sorti 25-30 ans plus tôt.

Déjà, ce qui marque du départ, c’est le son ! Gros son ! D’entrée, avec “Apocalypto”, le ton est donné : guitares percutantes, son puissant, ce morceau a tout de l’archétype du hit en puissance avec son refrain imparable et son format taillé pour les radios.

Avec “D-Evil”, ils ne semblent pas vouloir se calmer : encore un titre direct et accrocheur un rien plus nerveux que le précédent qui fait un bien fou par où il passe, histoire de prouver que plus de trente ans d’expérience font encore la différence.

Même constat avec le titre éponyme : Bulletboys enchaîne une rafale de trois titres cartons histoire de faire débuter l’album tambour battant mais les choses se calment avec un titre plus intimiste “Hi-Fi Drive by” et des chœurs bien sentis.

Puis vient le temps de la ballade acoustique (“Losing End again”), presque obligatoire pour un album du genre et force est de constater qu’on est encore capable de composer des morceaux poignants.
C’est avec “What cha don’t” que les choses s’énervent à nouveau avec cinq minutes bien furieuses qui font à nouveau un bien fou par où elles passent.
C’est ensuite que le groupe se fend de deux titres “P.R.A.B.” et “Sucker Punch” avec un côté funk que ne renierait pas Red Hot Chili Peppers avec une énergie bien sentie.

Et ensuite ? Deux ballades, qui clôturent l’album. Non qu’elles ne soient pas bonnes, loin de là, mais il aurait surement été plus judicieux de les disséminer autrement au sein de l’album car la fin de l’écoute de celui-ci nous laisse un rien sur notre faim.

Malgré tout, ce From out of the Skies montre un Bulletboys qui revient de façon plus que crédible aux affaires et permettra surement à Marq Torien de prouver qu’il faut à nouveau compter avec lui.

Tracklist :

1. Apocalypto (3:52)
2. D-Evil (3:22)
3. From out of the Skies (4:21)
4. Hi-Fi Drive by (4:09)
5. Losing End again (4:21)
6. What Cha Don’t (5:14)
7. P.R.A.B. (4:17)
8. Sucker Punch (4:07)
9. Switchblade Butterfly (3:26)
10. Once upon a Time (4:42)

Site officiel : http://www.bulletboysofficial.com/
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