Line-up sur cet Album
- Dario D'Ambrosio - Batterie
- Dave Cillo - Chant
- Francesco Vivarelli - Guitares
- Angelo Fiore - Basse
- Walter Lanotte - Guitares
Style:
Thrash metalDate de sortie:
22 septembre 2014Label:
Punishment 18 RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Alors là, j’adhère !
Ce n’est plus un secret depuis bien longtemps, je suis un indécrottable fan de thrash et si on ne peut pas m’enlever quelque chose, c’est bien le fait d’avoir écouté et souvent adoré un nombre d’albums de l’ordre de l’incalculable.
Si j’ai la fâcheuse tendance à m’intéresser de près à tout groupe du genre, notamment et surtout dans sa veine la plus old school, il est évident qu’un album d’un groupe comme Burning Nitrum allait titiller ma curiosité : quand en plus on voit que l’artwork est signé Ed Repka, qui aura quand même posé sa signature sur les pochettes de nombreux chefs-d’œuvre du thrash (Megadeth, Suicidal Angels, Death, Nuclear Assault, Possessed, Toxik, Vio-lence…), on peut penser sans prendre beaucoup de risques que le bonhomme n’allait pas s’engager avec un groupe qui n’aurait pas un gros minimum de potentiel.
Burning Nitrum est un groupe italien fondé en 2010, a sorti un EP « Pyromania » en 2012 et un single « Turned to ashes (nothing stands still) » l’année suivante. Quelques petits changements de line up plus tard et vient ce « Molotov » à la maturité étonnante pour un groupe n’ayant que quatre années d’expérience et surtout pour l’âge respectif de chacun des membres (entre 19 et 21 ans).
Après tout, les membres de Death angel n’étaient pas beaucoup plus vieux quand ils ont sorti « The ultra violence » en 1987.
A la première écoute de l’album, le premier nom qui vient de suite à l’esprit est Vio-lence : à priori, les gaillards de Bari ont bien écouté « Eternal nightmare » : le chant de Dave Cillo est en outre très proche de celui de Sean Killian.
Musicalement, on s’y retrouve aussi, peut être en moins speed par rapport à cet album : si l’ensemble reste impitoyablement thrash, le groupe possède un talent de composition suffisamment étendu pour se permettre de varier les tempi, proposer des breaks d’une grande richesse et nous coller au siège avec des accélération imparables.
Le tout est très riche, varié, aucun titre ne ressemble au précédent : « Molotov » se veut être un album à la maturité étonnante et passionnant de la première à la dernière minute.
Même l’instrumental « Nemesis, the death star » du haut de ses huit minutes ne souffre d’aucune longueur et s’écoute d’une traite comme un certain « The ultra violence » de Death Angel ou un « For a thousand beers » de Tankard.
Fortement ancré dans le thrash old school US, le groupe ne peut que se réclamer de groupes comme Vio-lence donc, mais aussi d’Overkill, Forbidden, Nuclear Assault, Testament, Megadeth, Exodus ou Demolition Hammer : bref, de bien belles références pour un groupe italien qui arrive à réunir dans sa musique des influences de la scène est-américaine avec celles de la mythique Bay Area, et de nous ressortir tout ce qui a fait le succès d’une musique qui se jouait à la pelle à une époque où les musiciens de Burning Nitrum n’étaient même pas encore nés.
Bref, dix titres dont trois instrumentaux pour cinquante minutes de thrash de grande classe.
Burning Nitrum s’affirme d’ores et déjà, avec ce premier album, comme un grand espoir de la scène thrash : il conviendrait de ne pas passer à côté de ce « Molotov » pour s’en convaincre.
Vivement la suite !
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Tracklist :
1. Subversive Nausea (instrumental) (1’02)
2. Remote of Death (5’58)
3. Apocalypse of Pain (4’12)
4. High Speed Bangers (5’44)
5. Lying Until the End (4’34)
6. Falling Into Slavery (instrumental) (2’02)
7. Slave of Lust (6’52)
8. Sparkling Splatter (4’38)
9. Nemesis, the Death Star (instrumental) (8’09)
10. Turned to Ashes (Nothing Stands Still) (6’48)
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