Line-up sur cet Album
- Jeanine Grob - Basse
- Lala Frischknecht - Batterie
- Romana Kalkuhl - Guitares
- Seraina Telli - Chant
- Sonia Nusselder - Guitares
Style:
Heavy/Power MetalDate de sortie:
9 Novembre 2018Label:
Nuclear Blast RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
En France, on a notre groupe de sorcières (Witches), aux USA, elles se baladent par sept… en Suisse, elles brûlent !
Formé en 2015, Burning Witches est un quintette 100% féminin officiant dans un Heavy/Power Metal sévèrement burné qui ne serait pas renié par des Huntress, Hysterica, Crystal Viper, Warlock ou autre Judas Priest en jupons.
Autant dire que les demoiselles s’y entendent pour nous coller de sacrés coups de massue entre les oreilles, pour mieux nous donner l’envie de cesser de les regarder avec des yeux de merlan frit – comme le dirait une sorte de photographe à l’éternelle bonne humeur dans les pits photos et qui devrait m’expliquer à quoi ressemble un tel regard – et de nous concentrer sur nos propres headbanging à nous !
C’est que l’histoire est plutôt sympa : la guitariste Romana Kalkuhl, dans une volonté de former un groupe totalement féminin, recruta son line up puis se tourna vers Marcel “Schmier” Schirmer (Destruction) histoire de produire quelques titres. Mais voila que le grand gaillard, séduit par la musique des filles, ira jusqu’à produire le premier album éponyme (2017, sur lequel figure une reprise de “Jawbreaker” de… Judas Priest) en compagnie de son acolyte V.O. Pulver – avec qui il partage son gout du Heavy Metal chez Pänzer – et y fera un petit featuring sur le titre “Metal Demons”…
De plus, avec un artwork signé Gyula Havancsák, qui a déjà œuvré pour les pochettes d’Accept, Annihilator, Benedictum, Brainstorm, Grave Digger, Headhunter, Stratovarius, Tankard et, bien sur, Destruction depuis Inventor of Evil, on peut aisément s’imaginer que, dans la mesure où on peut facilement y voir un parallèle avec celle de Eternal Devastation signée Becker Derouet, l’hommage aux thrashers cultes semble encore présent !
C’est donc un an et demi après la sortie de ce premier album que les Burning Witches sortent leur propre Malleus Maleficarum teuton avec cet Hexenhammer : musicalement, c’est carré à l’allemande, c’est racé, bourré d’énergie et de puissance, y allant de ses influences proches de Warlock, Accept, Iced Earth, Grave Digger, Manowar ou Dio duquel ils reprennent majestueusement un certain “Holy Diver” en fin d’album…
Un chant à croiser entre celui de Dorothy Pesch, Sabrina Kihlstrand (Ice Age) ou notre Maggy Luyten et on imagine aisément la puissance vocale de la belle !
Burning Witches se la joue impitoyablement heavy sur la plupart des titres, n’hésitant pas à officier dans un Speed Metal implacable à la limite du Thrash (“Executed”), ou de ralentir le tempo pour nous offrir une ballade déchirante (“Don’t cry my Tears”), voire se la jouer plus épique (“Hexenhammer”).
Pour ce deuxième album, Burning Witches nous donne une leçon de Heavy Metal tout ce qu’il y a de plus classique et risque bien de faire autant tourner les têtes (et non les serviettes) que de nous secouer les cervicales lors d’une tournée en 2019 qui passera par la France en compagnie de Grave Digger…
Pour ma part, le rendez-vous est pris ! J’en ai déjà l’appareil photo qui applaudit de l’objectif !
Tracklist :
1. The Witch Circle (1:28)
2. Executed (3:41)
3. Lords of War (3:37)
4. Open your Mind (5:17)
5. Don‘t cry my Tears (4:57)
6. Maiden of Steel (4:17)
7. Dungeon of Infamy (0:41)
8. Dead Ender (5:09)
9. Hexenhammer (6:42)
10. Possession (4:06)
11. Man-eater (3:54)
12. Holy Diver (reprise Dio) (4:02)
13. Self Sacrifice (bonus) (3:57)
14. Don‘t cry my Tears (bonus) (acoustique) (4:27)
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