Line-up sur cet Album
- Mario Rivera - Batterie
- Iván García - Guitares, Chant
- Hecris Estrada - Basse
- Roberto Lizarraga - Guitares
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
30 Juin 2018Label:
Autoproduction/Ablaze ProductionsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
– Chris, Chris, tu connais Centauro ?
– Euh… oui, Fabrice de son prénom, c’est un joueur de tennis français né en 1972 et qui a été sur le circuit professionnel de 1989 à 2010, qui a surtout joué en double où il a poussé la performance jusqu’à être n°6 mondial…
– Mais non, je ne parle pas de tennis, mais de Thrash Metal, là pour le coup, je te cause d’un groupe mexicain !
Mince, moi qui jusqu’alors n’avais jamais Federer… C’est que, depuis The Ace of Spades, le service n’était pas compris, mes vannes non plus d’ailleurs. Mais parlons de Thrash Metal : il n’y a pas que la terre qui doit être battue… Et puis bon, quel ado metalleux taquinant la raquette ne s’en est pas servi pour mimer un instrument en tentant de faire une sorte d’ »air guitar » devant sa glace ?
Toujours est-il que là, on parle d’un groupe mexicain formé en 2009, qui sort déjà son troisième full length après Devastación total (2013) et Ciénagas del engaño (2015) entre deux EP et deux démos. Bref, ça ne chôme pas, ça tente même le grand chelem et ce malgré de sacrés soucis pour se trouver un line up stable, au point que le batteur Mario Rivera est le dernier membre originel, chose quand même assez rare pour un groupe de moins de dix ans d’existence.
Nonobstant, Centauro nous joue un putain de Thrash Metal old school, avec quelques touches de modernité et de technique leur donnant l’impression d’être un bon mix entre D.R.I., Vektor, Slayer, Kreator ou Municipal Waste.
Dix titres, cinquante minutes de Thrash Metal furieux, tous (à part deux de seulement trois minutes : l’instrumental calme “En decadencia” et le sauvage et plus hardcore “Impulso terminal” qui clôt l’album tout en brutalité) entre quatre et six minutes ; le groupe a eu le temps de peaufiner ses compositions en les rendant suffisamment riches pour que l’auditeur ne sombre pas dans l’ennui.
Malgré un manqué flagrant de variations dans le chant – toujours en espagnol –, Daño colateral est suffisamment varié pour susciter l’intérêt de la première à la dernière minute. Mieux, on y retourne. Rythmiques souvent rapides, breaks imprévisibles, batterie épileptique, basse omniprésente, chant rageur, quelques teintes de Black ou de Death disséminées par ci par là, influences hardcore omniprésentes, le quatuor mexicain nous balance son lot de coups droits et de revers directs pleine ligne et marquent le point à chaque fois, parfois sur un violent smash qu’on ne voit pas arriver.
Centauro nous a sorti un album passionnant sur lequel il ferait bon de se pencher sérieusement.
Sorti initialement le 21 avril 2018 en autoproduction et en digital, voilà l’album qui sort enfin en CD chez le distributeur Ablaze Productions.
Game set & match !!! Merci Messieurs… (De Nadal)
Tracklist :
1. Aberrante creación (4:46)
2. Extenuante cometido (5:40)
3. I.D.S. (4:04)
4. Al pie del borde (4:42)
5. El derecho del mártir (5:44)
6. En decadencia (3:02)
7. Sentencia de muerte (5:54)
8. Colmando un obscuro vacío (5:48)
9. Delirio esquizofrénico (6:36)
10. Impulso terminal (3:44)
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