Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

“Hard & Sleazy Rock ‘n’ Roll”, qu’ils disent sur l’artwork !
Au moins, il n’y a pas mensonge sur la merchandise.
Quand quatre gaillards amoureux et nostalgiques d’un genre qui a secoué bon nombre de crinières, péroxydées ou non, crêpées sur le Hollywood Boulevard au milieu des années 80 se rencontrent, ça ne peut que donner une musique qui hume bon tous les excès inhérents à la devise “Sex, drugs et rock ‘n’ roll” de la Côte Ouest Ricaine.

En six titres, le quatuor – Français – nous revisite la démesure des Guns ‘n’ Roses de la période où ils étaient inarrêtables, Mötley Crüe, Faster Pussycat, Ratt, Cinderella qu’on aurait laissé partouzer avec Motörhead, Danko Jones et Thin Lizzy.
Au delà d’avoir composé six titres qui tiennent la route (66), Charcoal propose un véritable hommage, non seulement à ces groupes cités, mais également à tout un genre pas si passéiste que ça, pour ne pas dire intemporel.

Chaque riff se veut brûlant à souhait, avec du solo bien venimeux, une section basse / batterie qui fait le métier, des choeurs entraînants et un chant incandescent à la croisée des Danko Jones et Lenny Kravitz (merci la bio).
Bien entendu, ça parle de rock ‘n’ roll,  de filles, de road trip (ok, à Londres et non en Californie) et de tous les sujets qui passionnaient les sleaze / glamers de l’époque.

Allez zou, on ressort la veste à patches, les pots de gel, les guitares en carton ainsi que les badges et on part les supporter à un de leurs concerts. Parce qu’avec ces six titres taillés pour la scène, on n’a pas fini de s’user les cervicales  sur leurs riffs et leurs rythmiques endiablées.
Qu’on se le dise !

Tracklist :

1. Summer shine
2. Same old dance
3. One night of rock ‘n’ roll
4. The rocky road to London
5. Thin Lady Lizzy
6. Fat bottom girl

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