Line-up sur cet Album
- Ernie Jaramillo - Basse, Chant
- Ron Harris - Batterie
- Damian Giron - Guitares
- Pierce Hall - Guitares
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
5 Janvier 2018Label:
Dark RitualsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Il y a des “pattes” identifiables entre mille. Un simple coup d’œil sur l’artwork de cet Unleashed upon this World des Chemicaust, avec ces tronches zombiesques desquelles un œil aime bien dire merde à l’autre, avec quelques gaillards sympathiques casqués, en armes et masques à gaz prêts à jouer à World War Z, et bim : on sait que si Ed Repka est de la partie, on va avoir droit à un album de Thrash Metal, de Death Metal ou de Thrash/Death Metal, de préférence old school.
Chemicaust nous vient du Texas, comme ses frères d’armes thrashisants de Devastation, Warbeast, Rotting Corpse, Rigor Mortis ou Gammacide (encore des amateurs de catastrophes écologiques) et semble s’ancrer dans une veine old school d’un Thrash Metal aux forts relents de Death.
Formé en 2013 autour d’un bassiste-chanteur, Ernie Jaramillo, spécialiste des groupes de Death Metal (Embalmed, ex-Cunthammer, ex-Dissolution, ex-Irreverence), du batteur Ron Harris (ex-Eldricht Rite, un autre groupe de Thrash) et des guitaristes Pierce Hall et Damian Giron, ce dernier ayant officié un temps chez Dissolution avec Jaramillo, Chemicaust nous sort son premier full length après un prometteur EP, As Empires fall, en 2015. Toujours est-il que ce charmant quatuor nous la joue brutal et cet album de neuf titres comporte, outre les cinq titres de l’EP réenregistrés, quatre nouveaux titres d’une sauvagerie remarquable dont une reprise dévastatrice d’un certain “A Lesson in Violence” d’Exodus, donnant une certaine idée des influences du groupe.
Mais les influences ne s’arrêtent pas à Exodus : on peut parler des premiers Slayer, d’un côté Kreator ou Demolition Hammer, ajoutant la technicité d’un Sadus, le tout allié avec une science du riff propre à Death ou Possessed, non sans oublier un certain sens mélodique dans les soli. Une chose est sure : ça détruit tout sur son passage.
Unleashed upon this World est un album dévastateur, à la furie et l’urgence digne des meilleures productions du genre qu’on voyait – ou plutôt entendait – sortir par camions entiers dans la deuxième moitié des années 80. Et chaque titre propose des plans sur lesquels on peut facilement mettre des noms : on pense régulièrement au Slayer des trois premiers albums (un peu partout), à Exodus (très souvent), Anthrax ou Megadeth (“Serenity”), Whiplash (“Unleashed upon this World”), à des groupes de Death Metal mélodique scandinaves façon At the Gates (“As Empire falls”, “Vanished”), le tout avec comme dénominateur commun : une agressivité hors norme à rapprocher d’un Kreator sous amphétamines.
Véritable bombe de Thrash Metal, Unleashed upon this World allie l’urgence des groupes de Thrash Metal made in Bay Area avec la furie de leurs homologues allemands, Kreator, Destruction et Sodom en tête, tout en gardant dans un coin un savant mélange de Death Metal subtilement saupoudré sur les compositions…
Une tuerie, qu’on vous dit !
Tracklist :
1. As Empires fall (4:46)
2. Vanished (4:12)
3. Human Sacrifice (3:18)
4. The absurd beautiful Lie (4:45)
5. Incarcerated (3:49)
6. Serenity (4:41)
7. Unleashed upon this World (4:15)
8. Genocide (5:51)
9. A Lesson in Violence (reprise Exodus) (3:47)
BandCamp : http://chemicaust.bandcamp.com/
Facebook : https://www.facebook.com/OfficialChemicaust
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