Line-up sur cet Album
Lasse Finbroten : Claviers Glen Cato Møllen : Basse Truls Haugen : Batterie Michael Eriksen : Chant Mats Haugen : Guitare
Style:
Métal ProgDate de sortie:
31 aout 2007Label:
Frontiers RecordsLe fabuleux monde du progressif se fait dépassé et réservé aux bonnes gens aux oreilles affinées, la faute aux groupes ayant vendu leur âme musicale au diable pour un trop plein de plans techniques. Jetons la pierre également au syndrome du musicien sans inspiration favorisant une musique bourré de virtuosité mais sans une once de véritable créativité et vide d’esprit. Heureusement, la vague Circus Maximus est arrivée depuis 2005 et nous fait un bien fou. Ayant déjà fait ses preuves sur « The first Chapter » qui a fait parler de lui (mais dans le bon sens), Circus Maximus devait se trouver dans un état d’esprit assez stressant car le deuxième opus studio d’un groupe est toujours celui le plus important dans une carrière musicale. Bienheureusement, le groupe ne s’est pas contenté de sortir une galette baclée, car du haut de ses 9 mois d’écriture, de composition d’affinement et de construction, ce qui suit n’en a a pas l’air.
Ayant écouté en partie le grandiose « The first Chapter », je m’attendais a un « the second Chapter » commençant par une petite intro fort sympathique pour mieux recommencer ce qui a été fini.
Que neni !! A peine le CD bouffé par mon mangedisque, mes enceintes crachent fissa fissa du gros riff bien sombre, Il s’agit bien sur de A Darkened Mind et son rythme tambourinant, parfait pour annoncer la couleur de la suite, en passant par un Abyss toujours aussi lugubre mais harmonieux et de même pour Wither,tout de même un brin plus clair avec un Mike Eriksen magistral au chant.
Mettons nous bien d’accord, Isolate présente une sorte de concept mettant en scène un homme Isolé, la musique ne peux en tel cas être gaie , mais cette atmosphère inattendue, lourde et opressante, est très agréable, grâce une construction musicale ne présentant aucun défauts. C.M a de l’idée et ça se voit, l’album est une mine de subtilité, fourmillant d’ingéniosité et débordant de créativité utilisé a bien dans le moment propice, car oui chaque titre possède son moment fort. Je me dois de signaler l’excellente performance du chanteur dont chaque ligne vocale, chaque refrain reste ancré dans la tête, ainsi que les changements de registres soudain, ce chant émouvant qui dans des titres tels que « Wither » ou « Mouth of Madness » donne une impression théatrale, le tout orchestré par une voix subtile, agréable.
Comme dans le premier chapitre, Isolate, possède une ballade « Zero » et un instru « sane no More ». Zero aborde un theme de piano simple et pourtant magique, cette piste est chialante et encore une fois le chant mélancolique n’y est pas pour rien. Aussi experimental et axé sur le clavier que biosphear, Sane no more aborde le coté aggressif et obscure de l’album.
Le long titre de l’album, n’a rien a envier a The first Chapter lui meme, Mouth of Madness du haut de ses 12 minutes, explosif a souhait, profond et majestueux, justifie l’achat a lui seul…les fanas de longues musiques comme moi se prosterneront devant cette réussite et Glousseront que MoM est bien trop court.
Isolate est un album accrochant qui se réecoute en boucle, a l’image du FM, Arrival of love : un riff de base simple mais présentant tout de même une partie solo complexe, un véritable hit qui j’en suis sur ferait un carton a la radio, ou bien From Childhood’s hour qui passe bizarrement assez inaperçu sur l’album, mais elle a tout de meme de quoi séduire plus d’un, son refrain et son son acoustique en font une très belle piste. On finit sur une tuerie, par le sacrifice ultime, le grandiose, le profond et le complexe Ultimate Sacrifice, une telle harmonie s’en dégage qu’on est totalement figé, plongé dans le truc, l’épique fin fait partie des moments très fort de l’album, elle véhicule un sentiment de continuation, un frisson dans l’échine, a peine fini on ne ratera pas de s’esclaffer « encore, encore !! ».
Mon dieu la chronique s’achève ?!! et c’est tout ?? pas une petite musique, un petit surplus, juste pour totalement rassasier mes fins tympans ? Alors il est temps de tisser le long résumé de tout un dicours qui n’aura pas suffit a développer toute les caractéristiques et subtilités de la plaquette.
On pourra retenir de cet album que C.M a des idées dans la tête et sait ou et comment l’utiliser, en espérant que cet esprit créatif ne disparaitra pas au court des années a venir car le groupe a une grosse réputation a tenir… et oui avec Isolate, Circus Maximus signe la un chef d’oeuvre par excellence. Comparément a ce qu’en disent d’autres chroniqueurs, Circus Maximus n’est plus l’espoir de la nouvelle scène progressive mais entre dans la cour des grands maintenant, et avec la qualité de leur deux premiers CDs tout porte a croire que CE groupe est une légende naissante.
La fabuleuse voix et le charisme de Mike Eriksen a de quoi inquiéter un Klaus Meine, le jeu de batterie décoiffant de Truls Haugen ressemble a celui de Mike Portnoy. Peut être plus ancré sur la grosse caisse, mais le bougre donne de la vie a sa batterie avec une facilité déconcertante et accompagne les monstrueux solis du guitariste et du clavieriste avec une entente tout aussi impressionnante.
Une belle bande de virtuoses qui ne peut que trop rappeler un certain Dream Theater.
Attention, l’album est très difficile a capter, j’ai moi même du écouter en boucle dans l’ignorance la plus profonde de ce que j’avançais pour véritablement cerner le truc de l’album qui s’avère accrocheur et indispensable. Une fois bien casée dans votre tête, différentes parties vocales ou même instrumentales resteront coincée dans votre caboche toute la journée, il m’est souvent arrivé de balbutier quelques harmonies en sifflant ou en soufflant en plein cours, certains refrains vous hanteront pendant un bon moment avant de vous dire » Le type qui a interdit le mp3 en cours est un tortionnaire ».
Je met la grosse note de 9/10 !!
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