Cloven Hoof – Heathen Cross

Le 31 mai 2024 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Lee Payne - Basse, Choeurs
  • Harry Conklin – Chant
  • Ash Baker – Batterie, Choeurs
  • Chris Coss – Guitares
  • Chris Dando – Claviers, Choeurs
  • Luke Hatton – Guitares

Style:

Heavy Metal

Date de sortie:

31 mai 2024

Label:

High Roller Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

Décidément, pour peu qu’on soit un grand fan de heavy metal, le pur, le vrai, ce printemps 2024 nous apporte de sacrées sources de joies : entre Attacker, Anvil, Riot V, Warlord, Traveler et maintenant Cloven Hoof, on n’a pas fini de se laisser lacérer avec du riff tranchant comme une lame d’épée.
A l’instar d’une formation comme Attacker, Cloven Hoof nous abreuve de son metal en fusion (non non, je n’ai pas dit “metal fusion”) depuis plus de quarante ans et ce “Heathen Cross”, dixième album du groupe anglais, perpétue sa bonne manie de nous sortir que des albums excellents (petit bémol sur “Eye of the Sun” de 2006 cependant).
Et ici, on continue de parler de heavy metal tout ce qu’il y a de plus traditionnel, celui qu’on croise entre celui typiquement US à la façon des Helstar, Omen ou Metal Church qui n’a pas hésité à s’acoquiner avec les maîtres de la NWOBHM que sont leurs compatriotes d’Iron Maiden ou Judas Priest.
En même temps, malgré un arrêt du groupe entre 1990 et 2001, les natifs de Wolverhampton ont su naviguer et traverser les décennies en gardant à l’esprit qu’une certaine forme de heavy metal demeurait intemporelle, et ce ne sont pas les cinq dernières sorties qui me contrediront : c’est bien simple, depuis 10 ans, c’est un sans faute qualitative.
Et vu que Cloven Hoof n’est pas du genre à se contenter du minimum syndical, ce nouveau jet “Heathen Cross” s’affiche d’ores et déjà comme faisant partie de ce que le sextet a sorti de meilleur.
Le pari était osé tant “Age of steel” et “Time assassin”, ses deux prédécesseurs, étaient pourtant excellents.

Et pourtant, le jeu de chaises musicales auquel le groupe a joué entre le précédent album et celui-ci aurait pu mettre à mal la cohésion et la qualité des compositions… Je t’en foutrais : on dirait que le groupe avait besoin de ces changements pour gagner en puissance.
Voyez plutôt : si Lee Payne (basse), Luke Hatton et Chris Cross (guitares) sont toujours fidèles à leurs postes respectifs, le batteur Mark Bristow est parti, laissant la place en 2022 à un Ash Baker qui tenait la place de… troisième guitariste dans le groupe depuis 2019. Ensuite, Chris Dando, qui tenait les claviers en guest dans les deux précédents albums, est désormais un membre officiel de la formation.
Enfin, at last et pas not least, le chanteur George Call (Aska, Banshee) qui vocalisait depuis 2017, a laisse sa place à un Harry Conklin (Jag Panzer, Satan’s Host, The Three Tremors, Titan Force, ex-Riot V, ex-Ballistic) qui fait ni plus ni moins que des merveilles tant son chant est d’une puissance phénoménale à comparer avec celui de Jorn Lande avec quelques intonations à la Rob Halford (“Redeemer”).

Et toute cette combinaison de talents font que ce “Heathen Cross” s’affiche d’ores et déjà comme un des albums de heavy metal de ce printemps.
Et ça y va : c’est bien simple, il y a neuf titres (auxquels on rajoute la traditionnelle intro), ce sont neuf pépites.
Cloven Hoof y va de ses compositions accrocheuses, aux riffs incisifs et aux guitares souvent doublées du meilleur effet, aux solis excellents et, quelque soit le tempo, il y a toujours un Harry Cocklin pour magnifier le titre avec sa voix des plus puissantes.
C’est ainsi qu’on surfe sur du bon vieil heavy traditionnel et nerveux (“Redeemer”, “Do what you wilt”, “Darkest before the dawn”, “Vendetta”, “Frost and fire”) ou plus mid tempo (“Last man standing”, “Cursre of the gypsy”, “Sabbat stones”, “The summoning”), avec comme dénominateur commun un sens du couplet et du refrain des plus accrocheurs.
En effet, Cloven Hoof a trouvé la recette pour nous concocter des titres d’une efficacité redoutable, au format relativement court qui s’interdit toute propension à de l’éventuel remplissage. Pour preuve des titres qui ne dépassent jamais les cinq minutes à une seule exception près  avec le final “The summoning”, plus épique, qui ouvre la porte à des parties instrumentales de toute beauté et qui clot un album en tous points parfait !

Et interdiction formelle de passer à côté !

Tracklist :

1. Benediction (0:47)
2. Redeemer (3:53)
3. Do What Thou Wilt (4:03)
4. Last Man Standing (4:20)
5. Darkest Before the Dawn (4:38)
6. Vendetta (3:47)
7. Curse of the Gypsy (4:47)
8. Frost and Fire (4:26)
9. Sabbat Stones (5:33)
10. The Summoning (6:04)

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Chronique “Who mourns the morning star ?”
Chronique “Age of steel”

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