Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Depuis sa formation en 2001, on ne peut pas dire qu’on a croulé sous les sorties provenant de ce quatuor sarde : une démo homonyme en 2001, un premier album Mindless en 2013 et enfin de Disorder.

Et clairement, le groupe est influencé par tout ce que la vague thrash metal de la période 1985–1992 a proposé de mieux : le manuel du petit thrasher illustré a bien été digéré tant on ressent des réminiscences de Testament, Overkill, Metallica, Slayer, Forbidden, Anthrax ou Overkill avec quelques petites touches de modernité pas déplaisantes, même pour l’indécrottable fan d’old school.

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’album regorge de bonnes baffes bien senties qui vont picoter un moment : neuf titres courts oscillant entre deux et trois minutes et un dernier plus long dépassant les six minutes, plus mid tempo mais non moins empli d’une rage plus contenue.
Le point remarquable sur tous ces titres, c’est la mélodie : même si l’album est impitoyablement thrash de bout en bout, les guitaristes se régalent à nous balancer du riff implacablement assassin sur un chant criard balançant ses insanités sur un timbre à croiser entre un Schmier sous amphétamines et un Mille Petrozza possédé !
Ça tabasse régulièrement avec des titres d’une violente brutalité (“Ropes”, “F.B.H.”, “Alive”, “Trained to Pain”), et un interlude instrumental acoustique (“Ascending to Disorder”) n’est pas de trop pour faire redescendre un petit peu la tension, histoire de mieux nous achever ensuite.

Disorder est produit par Francesco Paoli (MIDAS Production – Fleshgod Apocalypse) et a été enregistré entre les studios Kick Recording (Fleshgod Apocalypse, Hour Of Penance), Elnor (Labyrinth, Vision Divine) et D.I.Y. Studio.
Les arrangements orchestraux ont été gérés par Francesco Ferrini et Francesco Paoli, ce dernier s’occupant également des growls et des chœurs sur certains titres.

Voilà donc un album que les thrashers risquent fort d’accueillir positivement tant cette débauche de riffs est bienvenue à un moment où le thrash metal old school peut éventuellement avoir un côté trop redondant.

Personnellement, il me fait le même effet dans la scène thrash metal actuelle qu’un certain Nemesis de Grip Inc en 1997 !

Belle pièce !

 
Tracklist :

1. Cursed to Mankind (3:08)
2. Time (3:00)
3. Ropes (3:16)
4. Blood Fades to Ice (3:09)
5. Nightmare (3:42)
6. Ascending to Disorder (2:31)
7. FBH (2:01)
8. Alive (2:59)
9. Trained to Pain (4:04)
10. Buried (6:18)

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