Note du SoilChroniqueur (Nikro) : 7/10

« La nomenclature des biscuits chauds d’Australie est aussi insipide que la théorie des cordes vue par mon oncle Michel » : citation du jour qui ne veut rien dire mais vu qu’on est dans le grind pour cette chronique…

Cette citation aurait très bien pu être un titre de Gronibar, mais là, ce n’est ni le moment, ni le sujet ! BREF !
A vrai dire, c’est ça, ce que j’aime dans le grind : la liberté la plus totale sur les textes, la musique, la pochette.
Les australiens, au nombre impressionnant de deux, arrivent avec leur premier album deux ans après leur dernier EP.

Parlons un peu de la pochette, noir et blanche, simple et efficace. A première vue, c’est un test de Rorschach… et puis, en portant attention aux détails, une tête apparaît, une structure métallique… (mon esprit sain me dit que c’est un instrument de torture).
Pour le style, EN PLEIN DEDANS MON COMMANDANT !

Allez on attaque la musique, quinze titres, vingt-deux minutes dont cinq pour le dernier.
Tout s’ enchaîne avec une vitesse digne d’une moissonneuse-batteuse avec un moteur de Porsche.
Pleins de riffs aussi ravageurs les uns que les autres, on est bien dans le grind a tendance hardcore, on y comprends toujours rien au paroles (est-ce bien ça le plus important ?) mais le cœur y est !
Ils posent leur ambiance, « on est très vite absorbé par cette atmosphère assez dark mais enivrante, le style de musique qui se joue en bermuda » (Jean-Philippe Manœuvre)

Sur leur titre phare, « Endocrinate », l’intro est composée de douze secondes de larsen, de sept autres de larsen a l’outro… il reste qu’une seule minute de musique pour réellement essayer d’appréhender leur style, leur musique.
On attaque donc le deuxième titre, qui s’ enchaîne avec le larsen du morceau précédent. De la violence, du gras, et qui… se fini par un larsen. J’aimerais bien rencontrer le gars qui a mixé l’album… Les acouphènes qu’il a du se chopper !!!

Malheureusement c’est comme ça pour tout le reste et ça en devient blasant, c’est franchement dommage qu’ils n’aient pas pris le temps de faire les transitions proprement, ça a littéralement gâché mes écoutes : volonté artistique ou manque d’inspiration ?
Je serais tenté a penser que le groupe prend les codes du grind en faisant du hardcore : des morceaux ultras courts, avec un concentré de riffs incisifs.

C’est dommage pour ma part, je reste sur ma faim !

Tracklist:

1. Indoctrinate (1:26)
2. Through The Teeth (0:52)
3. Brainwash (0:32)
4. Burn In Your Own Hell (1:17)
5. You Ruin Me (1:08)
6. Proselytize (1:02)
7. Misgiven (1:05)
8. No Certainty (1:24)
9. Influence (1:23)
10. Baited (1:46)
11. Deliverer (1:44)
12. Bottom Feeder (1:07)
13. Conditioned (1:01)
14. Plagued 1:35)
15. One With The Earth (5:22)

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