Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Eux, ce sont des oufs !

On ignore si le plus dur est de décrire cette furie sonore que nous propose le duo finlandais de Concrete Winds ou d’écouter ce deuxième album du début à la fin sans finir, au mieux, avec une violente envie de tout casser dans un rayon de trois kilomètres ou, au pire, en cherchant à se dévorer soi-même les oreilles !

Une chose est sûre, on ne reste pas indemne !

Rarement autant de violence n’aura été représentée avec une telle intensité. Oublions les groupes les plus extrêmes, Concrete Winds va mettre tout le monde d’accord, à commencer par ceux qui sont en perpétuelle recherche d’outrance musicale. Le duo de Helsinki ose tout, à commencer par défoncer avec perte et fracas toutes les frontières du supportable !

On ne va pas se mentir, là où “Primitive Force” (2019), le premier album, a commencé son travail de sape, “Nerve Butcherer” enfonce le clou, et, tant qu’à faire, pile poil entre nos deux oreilles ! Si le but était de faire le plus de dégâts possible, c’est réussi. Eux-mêmes se décrivent comme tel : “Repulsion en 78 tours, Morbid Angel chassant avec une soif de sang, Terrorizer infecté par la rage ou les moments les plus terribles de Funeral Mist étant des euphémismes pour cette (sûrement) maudite cacophonie”.

Concrete Winds ne plaira à personne ? Ils s’en branlent à s’en fissurer les poignets ! Du moment qu’ils peuvent foutre leur bordel un peu partout… Dix titres, 26 minutes de la bande son d’une apocalypse annoncée : putain, ça promet, il ne restera pas grand chose d’intact sur la planète après le passage de ce catalogue d’armes de destruction massive !

On vous aura prévenus !

Tracklist :

1. Nerve Butcherer (2:25)
2. Chromium Jaws (3:07)
3. Demonic Truculence (1:57)
4. Industrial Mutilation (2:46)
5. Noise Trepanation (2:18)
6. Intravenous Doctrine (1:59)
7. Flaying Internecine (2:54)
8. Paroxystic Flagellator (2:01)
9. Dissolvent Baptism (4:48)
10. Astomatous Vomiting (2:44)

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