Note du SoilChroniqueur (Coolstoner) : 6,5/10

Pourvoyeuse depuis plusieurs décennies de formations métalliques à succès avec Him, Nightwish, Sonata Arctica et autre Children Of Bodom (RIP Alexi Laiho), la Finlande en rajoute une couche avec Corrosium qui vient juste de nous offrir Undertow.
Ce second EP de quatre titres, plutôt bien produit, peut facilement devenir addictif avec ses compos bien torchées.
Corrosium sait faire des tubes et on se surprend vite à fredonner « Bleeding starlight », le morceau qui ouvre l’EP.
La section rythmique mène la danse, avec une batterie jamais à la ramasse et c’est l’un des points forts de cet album.
L’autre, c’est le chant, toujours juste, qui évolue dans plusieurs registres et passe du guttural rugissant à quelque chose me rappelant un certain Mr Osbourne.

Mais, car il y a toujours un mais, mon oreille a encore du mal à se faire aux synthés bien trop présents par rapport aux guitares, mais c’est le choix du producteur.
Les riffs de guitares sont efficaces, mais simples et tranchants comme des rasoirs.
Ca renifle le talent et c’est donc bien dommage de les avoir quelque peu passées au second plan derrière les synthés.

Vivement le retour au monde normal pour pouvoir aller les écouter live car quelque-chose me dit que les guitares reprendront le dessus sur les synthés, et tout sera merveilleux dans le meilleur des mondes vacciné…

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