Edit 15 mars 2024 : Un album, deux avis !!!

Note du SoilChroniqueur (Jaymz) : 6,5/10

Hé bien en voilà une proposition originale ! Si le Metal est un style vaste et varié, force est de constater que les nouveaux groupes s’inspirent souvent des grands courants comme le Heavy, le Thrash, le Death etc et qu’ils s’en approprient et souvent modernisent les codes, sans pour autant tout révolutionner.
Que nenni pour Christophe Cubas & Nicolas Lee (alias Ame) qui ont créé un univers cinématographique soutenu par du Metal de différents styles ou composé des titres Metal qu’on imaginerait volontiers sur la BO d’un film de science-fiction. Quand on sait que les deux compères se revendiquent autant de Metallica que d’Hans Zimmer, on commence à comprendre où l’on va…

Il serait pourtant réducteur de limiter « Signals » à ce dyptique. Musicalement, c’est très varié – peut-être trop d’ailleurs – car on passe sans vergogne de passages symphoniques envoutants et du prog voire de l’indus avec une voix hypnotique (genre robot de SF) et des growls sur des passages djent à la Jinjer. Les chants de Nephy (voix féminie claire et growls) et War (voix masculines) proposent une large palette s’adaptent parfaitement aux univers musicaux proposés.

Le défaut de tout ce mélange est qu’on peut s’y perdre car je trouve la construction des morceaux à tirroir parfois trop alambiqués – un peu comme les derniers Mastodon – et trop complexes pour être pleinement appréciés. D’ailleurs les deux titres phares de l’album sont les direct et courts « Gravity » et « Light and Shades » qui me rappellent Within Temptation avec un refrain enfin accrocheur, qui manquait cruellement depuis le début de l’opus, car on a du mal à retenir / chantonner quelque chose sur les autres morceaux. Mention spéciale pour « Origins » qui est vraiment puissant, qui aurait peut-être dû ouvrir l’opus, pour ouvrir la porte aux complexes et particuliers « Dr Badlimp & Beneath Humanity ».

Mais je retiendrais un album conceptuel avec une identité forte ce qui est remarquable pour un premier opus. Avec quelques titres accrocheurs en plus, le deuxième album devrait être vraiment prometteur.

Note de la SoilChroniqueuse (Miss Chrys) : 9/10

Corvius est un groupe parisien indépendant de Metal Symphonique qui allie le cinéma et le Metal. Le groupe est fondé en 2018 par Christophe Cubas alias Chris (compositeur principal et guitare rythmique) et Nicolas Le alias Ame (co-compositeur et lead guitare). Le combo incarne l’Humanité à l’ère de la colonisation spatiale.
Duo grandement influencé par des artistes comme Hans Zimmer, Stars, The Architects, The Browning, X Japan, Luna Sea, Metallica et Apocalyptica (pour n’en citer que quelques-uns), il utilise des sons et arrangements orchestraux, des riffs incisifs, des mélodies de guitares ambiantes et saturées. Les chants multiples, les effets sonores et les percussions massives sont également de la partie.
La narration cinématographique complète ce concept ambitieux, épaulée par un roman/thriller dont la sortie est prévue pour 2023. L’album s’intitulera Signals.
Enfin, pour compléter ce descriptif, l’orchestration classique et les sons torturés du Metal ainsi que de la musique électronique promet une aventure nouvelle et fracassante aux amoureux du quatrième et du septième art.

L’album nous raconte que l’histoire se passe en 2306. Le temps presse. La Terre a donné la quasi totalité des ressources qu’elle pouvait offrir à l’Humanité et les Grandes Puissances militaires se disputent la souveraineté pour une arme technologique plus dévastatrice et instable que jamais : le plasma.
Cette nouvelle onde de chocs nous dresse le portrait d’un monde où le futurisme est devenu réalité et où l’imagination, une opportunité.

L’histoire commence lorsque deux mercenaires, Chris et Ame, sont enrôlés dans une mission de colonisation spatiale appelée Corvius, à bord du tout premier vaisseau spatial à propulsion plasma : l’ISS Antares. Cette navette est composée d’ingénieurs, de politiciens, de civils et de militaires ayant laissé leur passé sur Terre pour trouver leur vérité jusqu’aux recoins les plus surprenants et mystérieux de l’Univers.

C’est avec délectation qu’on suit les aventures palpitantes de nos héros à un rythme effréné où les passages plus lents nous permettent de reprendre notre souffle. Hâte de poursuivre l’aventure avec la sortie très prochaine de l’album.

Tracklist :

1 – Dr Badlimb (5:49)
2 – Beneath Humanity (6:27)
3 – Light and Shade (4:52)
4 – Gravity (3:41)
5 – Origins (6:37)
6 – Revolution (4:06)
7 – The Discovery (7:34)

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