Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Et c’est une bonne situation, ça, de rédiger dans Soil Chronicles ?
“Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonnes ou de mauvaises situations. Moi si je devais résumer ma vie, aujourd’hui, avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi, et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée, parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face, je dirais le miroir qui vous aide à avancer ; alors ce n’est pas mon cas comme je le disais là, puisque moi au contraire j’ai pu et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie, je ne suis qu’amour, et finalement quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent : Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? Et bah je leur réponds très simplement, je leur dis : c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé, aujourd’hui, à entreprendre la gestion d’un tel webzine mais demain, qui sait, peut-être, simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi…”
Oui, je le confesse, je l’avoue, gérer un webzine est comme construire un palais pour César : pas d’album, pas de chroniques ! Pas de chroniques, pas de webzine ! Pas de webzine… pas de webzine !
Et pour trouver ce webzine, alors le mieux, d’ici, vous suivez les riffs… normalement ils sont au bout, je ne vous accompagne pas, je vais rester ici et … réfléchir un peu…

C’est pour ça que se retrouver avec des albums de la trempe du nouveau Crematory, c’est du bonheur !
Parfois on nous propose des album calmes, trop calmes, j’aime pas trop beaucoup ça, je préfère quand c’est un peu trop plus moins calme !

Treizième album pour ces irréductibles allemands desquels j’avais vanté lors de la sortie du precedent “Antiserum” un line up stable depuis quinze ans… Ben là c’est fini : bye bye Matthias Hechler remplacé aux guitares par Rolf Munkes (Empire, Razorback, ex-Vanize, ex-Majesty) et Tosse Basler (Forty Shades, ex-Evolution), ce dernier faisant aussi les voix claires et, depuis la sortie de “Monument”, c’est également le bassiste Harald Heine qui a laisse sa place à Jason Matthias.

Une nouvelle fois, Crematory nous balance douze titres qui durent tous entre trois et quatre minutes, pour autant de hits potentiels : véritable bourrasque gothic / indus vitaminée à souhait avec un chant death typique depuis le début de la carrière des teutons, ce nouvel album est un concentré d’énergie communicative qui fait un bien fou à où il passe.
Des titres bien vitaminés en veux-tu en voilà comme “Misunderstood”, “ Die so soon”, “Ravens calling”, “Eiskalt”, “Before I die”, “My love within”, “Die letzte Schlacht” ou des moments plus calmes avec “Haus mit Garten”, “Nothing”, “Falsche Tränen”, “Everything” ou le final “Save me”, chaque titre a pour dénominateur commun d’être capable de capter l’attention dès les premiers instants par des couplets entraînants et des refrains accrocheurs !
Alors oui, on passe cinquante minutes bien sympathiques avec un album au son énorme, produit par Karkus Jüllich, mixé par Kristian Kohlmannslehner (Agathodaimon, Recueil Morbide, A Traitor Like Judas…) et masterisé par Kai Stahlenberg (Benighted, Adorned Brood, In Arkadia, Powerwolf…) pour un rendu explosif à souhait !

Bref, ce nouveau Crematory, ça fait plaisir !

Tracklist :

1. Misunderstood (3’52)
2. Haus mit Garten (4’50)
3. Die So Soon (4’28)
4. Ravens Calling (4’15)
5. Eiskalt (3’37)
6. Nothing (4’17)
7. Before I Die (4’01)
8. Falsche Tränen (3’32)
9. Everything (4’51)
10. My Love Within (3’48)
11. Die letzte Schlacht (4’16)
12. Save Me (4’11)

Site officiel : http://www.crematory.de/
Myspace : http://myspace.com/crematorymusic
Facebook : http://www.facebook.com/pages/CREMATORY/224126050978907
Twitter : https://twitter.com/Crematory_Band
Chronique “Antiserum” : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/crematory-antiserum