Line-up sur cet Album
- Domes – Guitares
- Pavel – Chant, Batterie
- Wally Garay – Basse
Style:
Death Metal / GrindcoreDate de sortie:
10 juin 2022Label:
Slaughterhouse RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Elle avait pourtant bien commencé, ma journée.
Levé du bon pied, comme un citoyen content à défaut d’être heureux, je partais bosser avec quelques albums sur ma clé USB que des labels partenaires et amis m’ont envoyés, parmi lesquels le premier full length des Italiens de Crisis Benoit.
J’ignore si c’est cet artwork dessiné en noir et blanc avec le logo tout rouge tel les plus improbables formations de war metal qui m’a attiré, ou bien cette graphie proche de celle d’Obituary, voire ce dessin digne des plus belles pochettes de Cannibal Corpse ou de Necrophagia ou, accessoirement, le fait que le nom du groupe soit proche de celui de l’ancien double champion du monde de lutte Chris Benoit qui aurait assassiné sa femme et son fils en 2007 avant de se suicider.
Va savoir.
Toujours est-il que le trio, formé en 2017 et déjà fort d’une démo (“… just a RAW demo”) en 2017 et de trois EP (“Violence Era”, “Icon of Violence” et “Night of the Living Deathmatches”) en 2018 et 2019, nous balance un death / grind des plus sauvages avec onze titres pour une bonne demi-heure de violence non stop !
Alors oui, cette journée s’annonçait bien tant ce “El Culto de la Muerte” m’a collé une patate d’enfer après sa première écoute ! C’est que ça valdingue à tout va : des titres courts hyper rapides et brutaux, parfois baissant le tempo pour se la jouer à la façon d’un Autopsy avec tout ce que ça a de plus oppressant, atteignant même son paroxysme dans l’asphyxie avec le titre éponyme qui s’étire sur presque cinq minutes.
Et puis, c’est qu’ils s’y connaissent, en matière de riffs sortis tout droit d’une entreprise d’équarrissage sur fond de growls et de chant rugueux à vous faire cracher vos cordes vocales sur la photocopieuse à chaque tentative d’imitation du hurleur en chef !
C’est que ça bastonne sévère chez Crisis Benoit : outrance musicale, violence de tous les instants quel que soit le tempo du moment, le tout d’une précision diabolique.
Du bon death / grind comme on aime s’en envoyer entre les deux oreilles de temps en temps.
Bon, ok, j’ai un peu profité d’être tout seul dans mon bureau pour pousser les watts : le mobilier s’est liquéfié, la tapisserie est tombée, les vitres se sont brisées.
Mais quand même !
Tout ça, ça serait passé crème si ça n’avait pas réveillé mon chef :
– Dites-moi, Fecal Stick, ça ne vous ennuie pas de passer cette musique pendant ma pause sieste ?
– Metalfreak, Chef. Mais comprenez, soucis, tracas divers, tiers prévisionnel, tout ça… et puis…
– Vous êtes viré, mon vieux !
Bref, à écouter chez soi, seul ou alors entouré d’oreilles averties.
Il en va de la sauvegarde de votre emploi !
Tracklist :
1. Macabre Coffin Cremation (1:38)
2. Awakened Corpses Desperation (2:05)
3. Deadlifting Cadavers (1:30)
4. Tornado of Thousand Broken Light Tubes (2:07)
5. Kneeling Reverse Piledriver but Your Skull Exploded in Fragments (2:23)
6. El Culto De La Muerte 04:50
7. The Eternal March of the Dead
8. Raging Bulldozer
9. Treacherous Techniques as Causes of Death
10. Death Grip in a Bar Fight
11. Back from the Dead
12. Deathmask
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