Note de la SoilChroniqueuse (Freya) : 5/10

Sérieusement, en ce moment, j’ai le don de tomber sur des artistes perchés ! Encore un qui fait tout, tout seul.
Le gars est un habitué des compos multiples et des projets solos autant que des collaborations avec d’autres musicos ou groupes, il est partageur et productif.
Depuis 2007, le gus enregistre régulièrement plusieurs albums par année ! Y en a qui ont du temps pour leur passion, au moins.
Pour cette fois-ci, toujours aussi perché dans la performance plus que dans une musicalité accessible au plus grand nombre. Ce n’est peut-être pas ce qu’il cherche… le plus grand nombre.
C’est le genre de projet où il demeure fastidieux de faire un autre truc à côté. La concentration et la décortication sont les clés pour goûter cette œuvre. Perso, j’ai eu ma période de masturbation de cerveau et d’oreilles et là, il fait trop chaud pour ça, clairement. Aimeront ceux qui peuvent.

Alors oui, ne chouiniez pas, les adeptes, gnagnagna c’est subtil, gnagnagna c’est pointu, gnagnagna c’est pour les zicos, les vrais ! Je suis bassiste depuis mes seize ans avec formation conservatoire, je vous emmerde mes p’tites lucioles et je pèse mes mots. On a assez d’exemples de performances musicales tant dans la maîtrise de l’art (Summoning, Dream Theater, Opeth) que dans un univers particulier qui navigue dans une niche (Alien Fucker, My Dying Bride, Rammstein).
Faut pas pousser mémé non plus. Entre la longueur du nom du projet qui n’a d’égal que ceux des morceaux et le growl qui, lui, n’est pas aussi apprivoisé que le reste, l’addition est plus qu’amère voire acre ou alors âpre (ça dépend du vin…) à avaler.

Non, ce n’est pas en explorant à outrance que l’on trouve un joyau !
Le mec s’est clairement pris pour un employé de John Hammond ou quoi ?
C’est bon la montagne a été suffisamment creusée comme ça. Ian Malcolm a raison, n’allons pas jusqu’au viol de la nature de l’art. Je ne donne pas un avis rapide et bâclé, si y en a qui doute.
Non, j’ai effectué mes p’tites recherches correctement comme une bonne journaliste, avec tout le package du non jugement. Le responsable de cette galette, si je regarde son palmarès musical et les moyens utilisés pour y parvenir, semble pouvoir parler de la technologie offerte aux cinglés des studios d’enregistrement dans les moindres détails. Le genre de gars qui va, par exemple au Namm (National Association of Music Merchants Show au USA) pour dénicher l’appareil d’effets rare, le prototype.
Pas le musicien qui y va pour se laisser porter par les nouveautés de ses marques préférées ou par les plus locales et moins connues de sa majesté.
Rien que l’idée, je suis déjà saoulée… pardon, hein, mais là non, j’ai plus l’énergie pour ça, j’ai donné merci.
C’est donc dans cet esprit que je classe ce fichier.
Heureusement Kreator existe ! Oh et puis non, tiens ! Je vais me faire un Alien Fucker, ça change et ça aère !

Tracklist :

1. The Brightest Sound Pierced the Sky
2. In Full Armor with Spears and Swords the Angel Came
3. An Emaciated Hand from the Sky Plucks the Souls from the Earth
4. Through the Corona of Arrows and Thunderbolts
5. I Melted my Wings for Teeth and golden Darkness
6. Shine Likethe Suicidal Madness of the Sacred Amethyst
7. From What Godforsaken Pit hast thou Dregged up this Ugly Beast
8. When Autumn Grips the Mountaina from the Spell of Summer
9. I Was Once an Angel in the First Heaven

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