Line-up sur cet Album
• Jake E : Chant
• Jesper Strömblad : Guitare
• Euge Valovirta : Guitare
• Peter Iwers : Basse
• Alex Landenburg : Batterie
Style:
Disney Channel MetalDate de sortie:
20 Octobre 2017Label:
Spinefarm RecordsNote du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7.5/10
Ah tiens… Je l’avais oublié dans ma pile de skeuds à chroniquer, celui-là. Bon, eh bien, aujourd’hui, abordons le sujet Cyhra avec son album Letters to myself.
Bon… Je dois dire que je ne m’attendais pas à ça : un mix d’électro, de Nu Metal, avec un son de gratte très suédois, qui évoque celui d’In Flames (quoi de plus logique quand on retrouve Jesper Strömblad et Peter Iwers, ex-In Flames respectivement à la gratte et la basse ?) ainsi que des riffs de ce groupe, un style général qui fait penser à Sonic Syndicate… avec une bonne prod’, donc… sans growl… Pourquoi pas, du Death mélo sans growl, on peut concevoir… Mais sérieux, cette voix de Jonas Brother !!! Le Jake E – désolé, je ne peux pas entendre le nom de cet ex-Amaranthe (ce qui explique pas mal de choses) autrement qu’en « Jacky », le kéké tuning –, quand on est sur les refrains, ça sonne tout à fait metal… Mais sur les couplets, dans les mediums de sa voix, impossible de ne pas pouffer, d’autant quand tous les morceaux sont formatés pour être des tubes, tant dans la durée (en moyenne 3-4 minutes) que l’écriture, avec des refrains teeeeeellement catchy.
Est-ce un mal parce que c’est pas « TRVE » ?… Après tout, tout le monde a toujours clashé tout les autres genres pour X ou Y raison : les Beatles se faisaient clasher par les classiqueux parce qu’ils faisaient de la pop, « simpliste » (et là, je suis moi-même très réservé sur cette notion de simplicité, d’autant quand on recontextualise l’évolution musicale qu’ils ont amenée)… Les thrasheux puis blackeux clashaient les heavy et mélodiques pour leur trop plein de mélodie… Les glameux clashaient… bah, les glameux vu que même entre eux, ils s’envoyaient des fions… Dans le cas présent, à part le crétin fermé et absolutiste qui aura zappé dès les premières secondes en entendant autre chose que du blast, même les puristes se feront phagocyter en se mettant à fredonner les mélodies des refrains… Bon par contre, niveau paroles, je pense que personne ne s’attardera sur la mièvrerie et la naïveté digne des pires poètes du web (mais sans faute d’orthographe pour le coup) : « Si vous voulez du tampax ou du Oh Baby », pour citer Metallica clashant Bon Jovi lors d’une édition du festival de Donington, vous êtes au bon endroit (et on atteint des sommets de culculserie sur la balade finale « Dead to me », le titre étant déjà éloquent en lui-même). Mais ce sont les mélodies qui vous piègent et vous prennent en otage-auditeur qui va les fredonner !
Il y a des albums ou des groupes qu’on adore détester, sur lesquels on prend limite un plaisir sadique – et souvent injuste et injustifié – à cracher… Et il y a ceux qu’on déteste adorer du genre de celui-ci, parce que malgré le fait qu’on aime la complexité, on se laisse aussi happer par la simplicité.
A écouter en rédigeant une note à soi-même : « Ne plus se faire avoir ! »
Tracklist :
1. Karma (3:28)
2. Heartrage (3:26)
3. Here to save you (4:00)
4. Muted Life (3:35)
5. Closure (5:00)
6. Letter to myself (3:46)
7. Dark Clarity (4:06)
8. Holding your Breath (3:23)
9. Rescue Ride (3:16)
10. Black Wings (4:02)
11. Inside a Lullaby (3:18)
12. Dead to me (4:06)
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