Line-up sur cet Album
- Lacky – Batterie
- Arnd – Guitares
- Lee – Chant
- Ben – Basse
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
26 avril 2024Label:
Massacre RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Si on occulte les quelques années de separation, Darkness affiche quand une carrière de quarante années et, pour un groupe de thrash metal, Teuton ou non, c’est plus que respectable.
C’est que leur discographie avait démarré sur les chapeaux de roues avec l’excellent “Death squad” (1987), suivi de près par l’honorable “Defenders of justice” (1988), qui proposait un thrash metal bien vénéneux à l’urgence implacable, en vogue à cette période, surtout de ce côté du Rhin.
Puis est venu l’expérimentation vers un thrash plus technique, surfant sur le succès des Watchtower et Mekong Delta avec un “Conclusion & revival” qui a pour le moins décontenancé les fans de l’époque.
Avec le recul, cet album est respectable, mais il n’y a pas non plus de quoi se taper le cul par terre.
De 1991 à 2004, le groupe est en stand-by et se reforme sous le nom de Eure Erben avec deux EP et un album à la clé, trois sorties que je n’ai malheureusement pas eu l’opportunité d’écouter (va falloir farfouiller sur Youyoute à l’occasion).
Et, depuis 2013, Darkness est de retour aux affaires avec deux EP (“XXIX” et “Over and out”) et deux albums (“The gasoline solution” et “First class violence”) qui ont clairement remis le groupe sur les rails.
Et aujourd’hui, soit quatre années après la sortie du dernier EP et six après le dernier full length, les revoilà avec un “Blood on canvas” qui remet l’église au centre du village et, pourquoi pas, Darkness dans le peloton de tpete des groupes de thrash metal allemands.
On ne va pas se raconteur d’histoires, ce nouvel album, il pète sa race, bordel !!!
En neuf titres, on se prend une revisite du thrash metal old school bien méchant, avec des touches de modernité qui se rapprochent quelque peu de Grip Inc.
Mais les vieux briscards d’Essen ne vont pas s’en laisser compter : ça thrashe, ça speede, ça va directement à l’essentiel et ça ne s’embarrasse pas de superflu. Darkness nous a composé huit titres qui défoncent tout, taillés bien évidemment pour foutre un maximum de bordel dans les fosses pendant les concerts.
Et en prime, ils se permettent le luxe de nous envoyer un ultime titre de plus de huit minutes qui se veut épique mais qui prouve à tout le monde, si toutefois il y en avait besoin, qu’ils sont aussi capable de se la jouer calme le temps d’une longue intro de deux minutes avant de, une nouvelle fois, se mettre en mode TGV bourré de dynamite qui ne demande qu’à exploser. Clairement un des titres les plus réussis du groupe.
Mais avant ça, c’est un florilège de thrash metal bien dévastateur, comme l’école allemande sait si bien en produire, avec son lot de titres vicieusement rapides (“Wake up in rage”, “A couple of kills”, “Human flesh wasted”, “This is my heart beside”, les intenses “Defcon four” et “Roots of resistance” avec son refrain implacable) ou avec des mid tempo vénéneux (“Night in turmoil”, “Truth is a whore”).
Bref, tout est fait pour que le thrasher averti se claquent les cervicales avec des headbangs en rythme.
Et le pire, c’est qu’on va y retourner tellement on aime ça !
Tracklist :
1. Wake Up in a Rage (3:59)
2. A Couple of Kills (4:13)
3. Night in Turmoil (4:58)
4. Human Flesh Wasted (4:38)
5. This and My Heart Beside (4:13)
6. Truth Is a Whore (4:52)
7. Defcon Four (3:40)
8. Roots of Resistance (4:30)
9. Blood on Canvas (8:22)
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Chronique “The gasoline solution” : https://www.soilchronicles.fr/chroniques/darkness-thegasolinesolution
Chronique “First class violence” : https://www.soilchronicles.fr/chroniques/darkness-firstclassviolence
Chronique “Over and out” : https://www.soilchronicles.fr/chroniques/darkness-overandout
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