Line-up sur cet Album
- Lacky - Batterie
- Arnd - Guitares
- Meik - Guitares
- Dirk - Basse
- Lee - Chant
Guests : Jürgen “Ventor” Reil & Tom “Angelripper” Such – Chant sur 6.
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
7 Octobre 2018Label:
Massacre RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Les thrashers teutons d’Essen de Darkness reviennent deux ans après l’excellent précédent album et avec leur mascotte déjà présente sur les pochettes – signée cette fois Timon Kokott (déjà créateur des pochettes de Horn, In Fury, Teutonic Slaughter ou FreaKings) de Death Squad (1987), Defender of Justice (1988) et The Gasoline Solution (2016) [SoilChronique ici], comme pour donner une suite logique à leur carrière, mettant définitivement de côté leur Techno Thrash – pourtant bien foutu mais un rien complexe – de Conclusion & Revival (1989).
Même line up, même concept, même … tout ! Ou presque, Darkness est passé de High Roller Records à Massacre Records !
Darkness ne change pas la recette de son Thrash Metal d’il y a trente ans et la surprise vient surtout du fait qu’on a droit à un album encore une fois cohérent et qui pousse au headbanging systématique.
Et pour ce nouvel album, le quintette nous propose la même formule que pour le précédent : neuf titres (plus une intro instrumental), huit premiers titres compris entre trois et quatre minutes d’un Thrash Metal rapide, saccadé, sans concession, nous ressortant tous les poncifs que le genre peut offrir, et un dernier plus long de six minutes offrant une partie instrumentale plus aboutie mais sans effet de remplissage.
Clairement, Darkness a retrouvé sa recette du Thrash Metal de ses deux premiers albums et a su garder une rage et une urgence digne des très bonnes productions des mid-eighties. Pas de fioritures, on va directement à l’essentiel : une petite intro et les riffs aussi rapides que saccadés prennent le dessus, sur lesquels se greffent une voix suffisamment écorchée pour séduire le plus difficile des thrashers.
Darkness, d’album en album, ne fait pas dans l’hétérogénéité : l’attaque des titres reste la même et il y a peu de place pour une quelconque innovation. De toutes façons, Darkness s’en fout : il y a bien longtemps que leur nom est synonyme de Thrash Metal de qualité et c’est bien là l’essentiel.
On peut parler d’un certain “Zeutan” qui voit Tom Angelripper (Sodom) et Ventor (Kreator) pousser une gueulante dont ils ont le secret, mais aussi qui permet de rappeler que le batteur de Kreator est aussi un putain de vocaliste qui aura laissé de sacrés souvenirs sur notamment des titres comme “Death is your Saviour”, “Command of the Blade”, “Riot of Violence”, “Storm of the Beast”, “Son of Evil” ou “Cry War”… sur les deux premiers albums de son groupe.
En bref, rien de neuf sous le soleil allemand, Darkness nous fait taper du pied en secouant la tête sur une Thrash-Metal-typisch-deutsche-Qualität, et on s’en fout du reste !
Tracklist :
1. Prelude in E (Instrumental) (Intro) (1:13)
2. Low Velocity Blood Spatter (4:12)
3. Neoprimitive (4:34)
4. Hate is my Engine (4:05)
5. See you on the Bodyfarm (3:57)
6. Zeutan (3:07)
7. The Autocrazy (Autocracy) Club (4:43)
8. Born dead (4:45)
9. First Class Violence (4:23)
10. I Betray (5:57)
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