Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

Putain, si ça ce n’est pas un coup de cœur !
On le saura, j’ai toujours gardé une nostalgie et surtout une profonde tendresse pour les sonorités old school, quel que soit l’univers proposé, que ce soit dans le metal, le rock et même la pop.
Avoir passé son adolescence dans les années 80, sans doute la décennie la plus créative dans bon nombre de milieux artistiques en général et la musique en particulier, rappelant sûrement le côté insouciant et surtout l’esprit de liberté qu’on avait à l’époque, celle où on pouvait rire de tout avec n’importe qui, celle qui permettait la part belle à une liberté d’expression qui diminue de plus en plus sans que quiconque ne trouve à redire… ou presque.
Cette époque, qui permettait au commun des mortels de pouvoir contredire l’autre sans passer pour un complotiste, un intolérant, un raciste, un homophobe, un facho ou un je-ne-sais-quoi-phobe…

Bref, Dawn After Dark, dès la première écoute de leur “New Dawn Rising”, m’a immédiatement envoyé un peu plus de trente années en arrière et m’a collé à peu près la même claque que lorsque j’ai écouté un certain “Sonic Temple” des anglais de The Cult, compatriotes de Dawn After Dark.
Le groupe était actif à la fin des années 80 et a sorti trois singles chez Chapter 22 Records entre 1988 et 1989. Forts d’à peu près 150 concerts en Angleterre tant en tête d’affiche qu’en première partie de formations aussi prestigieuse que Balaam And The Angel, Wolfsbane, Fields Of The Nephilim ou Living Colour.
Le groupe splittera en 1991 mais c’est 28 ans plus tard, que Dawn After Dark se voit invité à se reformer pour un unique concert à Birmingham en septembre 2019 : et vu la réaction et l’accueil du public, comment redonner la foi à une formation… Bref, le label Chapter 22 Records les invita à les rejoindre trois décennies après leur split.
Belle histoire et… bel album !

Ce qui marque d’entrée, c’est l’énergie !
Le quintet nous envoie pleine face un (hard) rock teinté de post punk et de gothique qui fleure bon les vieux The Cult de “Electric”, “Love” ou “Sonic Temple”, The Mission de la période de “God’s Own Medicine” ou “First Chapter” avec une vraie science du rock ‘n’ roll à la façon des AC/DC et un léger esprit goth à la façon des Fields Of the Nephilim.
Un tel melting pot d’influences ne peut laisser indifférent toute personne ayant un peu de folie entre les oreilles tant les onze titres proposés ont tous comme dénominateur commun un sens du riff efficace, du couplet et refrain imparables, et de l’atmosphère qui devient très vite addictive, le tout au service d’une énergie positive communicative.
Oui, ces mecs s’y connaissent en bon vieux (hard) rock, et chaque titre est une pure bombe ultra vitaminée sans être foncièrement rapide.
Et quand en plus on sait que monsieur Andy Taylor est aux manettes, ça laisse augurer quelque chose de grand.
Alors oui, grand oui, ce “New Dawn Rising” est un album hautement recommandé, qui pourrait bien finir comme album de chevet pendant un bon moment tant la seule envie qu’on a une fois les dernières notes de “Truth and freedom” terminées, ce sera bien de réappuyer sur le bouton replay !

D’ores et déjà un must !

Tracklist :

1. Maximum Overdrive (4:31)
2. The Day The World And I Parted Company (4:32)
3. Dead On Time (3:40)
4. The Groove (3:07)
5. When Will You Come Home To Me ? (5:15)
6. Nothing Can Fulfil Me (Without Your Love) (4:20)
7. The Shifting Sands Of Time (5:03)
8. Crystal High (4:14)
9. (I’m Not) The Man I Used To Be (4:06)
10. Her Sleep (4:16)
11. Truth And Freedom (4:36)

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